"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1830, l'Algérie est libérée du joug turc. Dans la jeune colonie française affluent alors ouvriers des anciens ateliers nationaux, agités de la Commune, Alsaciens-Lorrains en mal de nationalité française, viticulteurs du midi victimes du phylloxéra, chômeurs... Ce sont eux les « Pieds-noirs ». Ils s'échineront à préparer le terrain aux gros propriétaires colons qui, d'emblée, auront les moyens de vivre des richesses du pays. En 1962, les descendants de ces exclus de la métropole connaissent, après un siècle de très relative prospérité, le déchirement d'un nouvel exil, l'amertume des retrouvailles avec une mère patrie souvent bien ingrate. Les riches colons, quant à eux, se tournent sans trop de heurts vers d'autres horizons. Il faudrait retenir autre chose qu'un portrait caricaturé de cette communauté, derrière les excès d'un tempérament se cachent amertumes et douloureuses nostalgies. Qui étaient, qui sont aujourd'hui ces Pieds-noirs, dont l'histoire fit injustement les boucs émissaires d'une mauvaise politique ? Une question qui revient, cruciale, alors que les interdits posés sur la guerre d'Algérie se soulèvent peu à peu et que la loi du 23 février 2006 - sur la mémoire coloniale - vient d'être promulguée.
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