"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un Boulonnais issu de la petite noblesse, Gabriel Abot de Bazinghen, a tenu de 1779 à 1798 un journal personnel précieusement conservé dans les archives privées de la famille de Rosny. Jusqu'en 1789, il nous permet de mieux appréhender la vie quotidienne dans une petite ville de province. Soudain le grand souffle de la révolution en marche vient tout animer. Car notre « gentilhomme campagnard », par ailleurs solidement implanté en ville, est un adepte de la philosophie des Lumières, un franc-maçon. Il s'enthousiasme pour la réforme, rédige le cahier de doléances de la noblesse boulonnaise, s'implique dans la Révolution légale, adhère à la Société des Amis de la Constitution, est élu maire de Saint-Martin-Boulogne, juge de paix, et achète des biens nationaux. Il condamne durement le clergé réfractaire et les émigrés. Vient la Terreur. Le ci-devant de Bazinghen est jeté en prison avec sa famille, voit la mort de près. Sa libération est « le plus beau jour de sa vie ». Désormais son engagement personnel est très limité, mais il reste un adepte des principes et des acquis de 1789. Malade, il décède en 1798. A travers ces pages passionnantes, réfléchies, présentées et commentées par des historiens, revit un destin original, celui de Gabriel Abot, mais aussi celui de toute une génération confrontée à de grandes mutations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !