"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Blue n'est pas une adolescente comme les autres. À seulement 17 ans, elle dissimule un lourd secret qui l'a obligée à changer brutalement de vie, à déménager avec ses parents et son jeune frère, et à rester discrète pour ne pas attirer l'attention.
Mais ses mystérieux cheveux bleus captent inévitablement tous les regards et attisent la curiosité des élèves de son nouveau lycée. Et comment se fondre dans la masse alors que son ex violent refait surface et que Nathan, un jeune homme à la réputation sulfureuse, a décidé de la percer à jour ?
Blue est une jeune fille à la fois banale et mystérieuse. On comprend rapidement que quelque chose a bouleversé sa vie récemment, et que ça la touche encore. Blue joue la carte de la discrétion malgré le fait qu’avoir des cheveux bleus n’aident pas à passer inaperçu. Dès le départ les amis que Blue rencontre la mettent en garde face à Nathan, le bad boy dangereux non fréquentable du lycée. Tout se passe bien pour Blue jusqu’à ce que sa vie soit de nouveau bouleversée.
Blue est une personne silencieuse, plutôt franche, intelligente. Elle tient à garder son passé et son secret caché et fait tout pour ça. Son passé a trop d’influence et domine son présent et sa vie. Il l’empêche de vivre. Quand son passé la rattrape, elle est effrayée. Sa méfiance grandit envers tout ce qui l’entoure. Je me suis beaucoup attachée à son personnage. J’étais inquiète pour elle, j’ai eu beaucoup d’empathie et de compassion pour Blue. J’ai eu plusieurs envie de la protéger.
Concernant Nathan, c’est le bad boy typique. Il est quelqu’un d’énigmatique, de séduisant, d’agaçant. Il est joueur et c’est une personne déterminée. Il est bagarreur. Il a fait de Blue son objectif, elle l’intrigue et il veut en savoir plus sur elle et ce qu’elle peut cacher. Au fil de la lecture c’était vraiment agréable de voir son évolution, de le découvrir. Au contact de Blue, son comportement évolue, on retrouve une personne plus attentionnée, protectrice et il reste quelqu’un de joueur. Bien qu’il reste agaçant, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un personnage très intéressant.
Dans l’ensemble, l’histoire est tendre, romantique, pleine de suspense. Seulement la fin m’a déçu, elle est décevante. Malgré tout ça n’enlève rien au fait qu’il s’agit d’une lecture très agréable à lire et sans prises de tête.
J’ai eu un coup de cœur pour le personnage de Minho, un personnage secondaire et le premier ami de Blue. L’amitié qu’il y a entre eux est vraiment très belle. Minho est quelqu’un de touchant, c’est un ami fidèle, il est toujours prêt à aider les autres. Il est honnête et bienveillant, c’est l’ami que tout le monde voudrait avoir. Je suis tombée sous le charme de ce personnage. J’ai adoré sa personnalité.
Cette histoire se lit très facilement et l’on est aussi rapidement pris dans l’intrigue et les mystères de cette histoire. L’on s’attache aux personnages qui arrivent à nous faire ressentir des émotions. Les personnages ont tous un petit quelque chose qui fait qu’ils sont tous attachants. Cette histoire et les personnages ne nous laissent pas indifférent. les deux petits défauts que je trouve à cette histoire hormis sa fin décevante est le manque de réalisme ainsi que ce genre d’histoire est du déjà-vu. Bien que l’histoire est intrigante, mystérieuse et belle, bien que l’on dévore le livre très vite, bien que les personnages soient intéressants et sympathiques, bien que les rebondissements nous emmènent toujours plus loin, j’ai trouvé que ça manquait de réalisme. Mais ce livre reste tout de même une très bonne lecture.
Blue : la couleur de mes secrets de Camille Pujol est une bonne surprise ! Un premier roman qui a certes quelques défauts, mais se rattrape de bien des façons. Malgré les oublis, les redites, les descriptions parfois « linéaires », les personnages restent attachants et prenants et l'intrigue totalement addictive. Une fois commencé ce roman, on l'avale entier dans les heures qui suivent. Les chapitres s'appellent, les intrigues nous captivent. C'est personnellement ce que j'attendais de ce roman : un bon moment, doublé d'une belle découverte. Camille Pujol a une plume intéressante et je serai ravie de la retrouver, un jour.
Pensez-vous pouvoir percer les secrets de Blue ?
Ma chronique ici : https://liredelivres.blogspot.fr/2017/01/blue-la-couleur-de-mes-secrets-camille.html
Je remercie Camille ainsi que les éditions Michel Lafon pour cet envoi. Camille Pujol, auteur de Blue, a été découverte sur la célèbre plateforme Wattpad. À seulement 16 ans, elle a été repérée par Michel Lafon, et son roman s’est vu publié. Avec moi, c’est un cocktail qui a plutôt bien fonctionné jusqu’à présent. Ça me plaît de savoir que la nouvelle génération aime toujours lire et écrire ! Et lorsque j’ai vu que Blue était sur le point de sortir, je n’ai pas hésité. Une jeune auteur talentueuse, une couverture magnifique et un résumé qui donne envie de se plonger dedans dès réception. Jusqu’à maintenant, j’ai lu Phone Play de Morgane Bicail ou encore Timide de Sarah Morant… Que des romans tirés de Wattpad et que j’ai su apprécier de bout en bout. Je partais donc très confiante et prête à passer un bon moment. Hélas, et ça ne me plaît pas de l’admettre, j’ai eu beaucoup de mal avec Blue…
Blue est une adolescente qui intègre précipitamment un nouveau lycée, à 3 mois du bac et en plein cœur de Toulouse. Il est tout de suite évident qu’elle ne cherche pas les problèmes et souhaite passer inaperçue (malgré ses cheveux bleus, mais on y reviendra). Très vite, Blue trouve de véritables piliers avec Minho et Cameron. Mais s’il y en a un qu’elle prend immédiatement en grippe, c’est Nathan Rey. Il représente à lui seul tout ce qu’elle cherche à éviter depuis des mois : beau, ténébreux, musclé, mais aussi dangereux, à la réputation sulfureuse. Tandis que Nathan cherche à percer ses secrets, Blue fait de son mieux pour le maintenir à distance et l’envoie régulièrement sur les roses. Car ce qu’elle cache est encore trop douloureux, et lorsque des lettres et SMS anonymes commencent à lui parvenir, Blue se demande si son passé n’est pas en train de la rattraper.
Pourquoi ça n’a pas collé ? Dès les premières pages, je suis partie avec des à priori. J’avais clairement l’impression d’être tombée sur une fiction internet :
"Je m’appelle Blue Stevens. Comme la plupart des élèves de terminale, j’ai dix-sept ans. Mais contrairement à la plupart d’entre eux, j’ai les cheveux bleus."
Et ça continue ainsi sur deux pages durant lesquelles Blue parle de sa vie, du coma de son père, de la dépression de sa mère et tout le toutim. Ce genre de début – très condensé, avec l’impression que l’on introduit de force tout plein d’informations en très peu de temps – me donne envie de prendre mes jambes à mon cou. La structure est scolaire, la manière d’introduire les informations, un poil maladroite. Selon moi, ce n’est pas la bonne manière pour présenter son personnage et tout ce qui gravite autour de lui.
Alors oui, il faut garder à l’esprit que l’auteur est jeune, qu’elle ne peut que s’améliorer, et que le roman s’adresse à un public juvénile. Je le sais, et c’est ce que je me suis efforcée de garder à l’esprit durant toute ma lecture. Ça n’a pas suffi.
Le fond comme la forme du récit ne m’ont pas convaincue. Je n’ai pas cessé de buter sur des détails qui, énumérés les uns après les autres, finissaient par ôter sa crédibilité à l’intrigue. Des aberrations et des incohérences, surtout dans la première moitié du livre, qui me faisaient secouer la tête à plusieurs reprises (non, les élèves n’ont pas de colles durant les heures de cours, pourquoi se teindre les cheveux en bleu si on souhaite passer inaperçue ? Pourquoi les personnages ont-ils, pour certains, des prénoms à consonance anglophone alors que nous sommes en plein Toulouse ?). De petites choses, des détails insignifiants, mais qui m’extirpaient brusquement de l’histoire et m’empêchaient de réellement y croire.
Les personnages n’ont malheureusement pas redressé la barre. Ectoplasmiques et stéréotypés, ils manquaient d’originalité et semblaient enfermés dans des rôles déjà prédéfinis. Minho, le meilleur ami protecteur, Léa, la copine un peu mièvre qui ne pense qu’à l’amour et aux fringues… Ils sont là, mais servent plutôt de faire-valoir, sans jamais bousculer l’intrigue. L’auteur met l’accent sur la relation entre Blue et Nathan, une relation des plus houleuses.
Nathan, c’est le « beau gosse » cliché par excellence. Il est attirant, plein de charme, beau parleur et coureur de jupons. Il s’adonne aussi à des activités loin d’être catholiques, qui font de lui un bad boy en puissance. Blue lui tape tout de suite dans l’œil, et il fait son possible pour l’attirer dans ses filets et percer sa carapace.
Car sa carapace, Blue la porte sur elle constamment, justement pour éviter les garçons comme Nathan. Camille Pujol a bien fait de dépeindre son héroïne comme une adolescente décidée, qui ne se laisse pas avoir du premier coup. Blue n’est pas particulièrement niaise, elle a du caractère et elle sait même se battre ! Je n’ai pas ressenti d’empathie ou de connexion avec elle, mais j’ai tout de même apprécié la combativité que lui a insufflée l’auteur.
Concernant l’histoire, je me suis demandé pendant la première moitié du livre où Camille Pujol souhaitait emmener son lecteur. À certains moments, j’avais l’impression de lire un remake de la série télévisée Pretty Little Liars, et puis finalement, la vérité éclate. Ce final n’a malheureusement pas su trouver écho en moi. Je l’ai trouvé brouillon, trop d’éléments amenés en même temps, une surenchère en très peu de temps. On peut apprécier le rebondissement inattendu, les révélations qui nous sont faites, mais lorsque c’est accompagné de son lot de nouvelles incohérences, ça a tendance à me faire grincer des dents.
En résumé, Camille Pujol est encore jeune, et je pense qu’elle cherche encore son style. C’est déjà énorme à 16 ans d’avoir su mener ce projet jusqu’au bout, tout en essayant d’offrir à ses lecteurs surprises et rebondissements. Je note les efforts, malgré le côté très scolaire du récit, ainsi que le potentiel de la trame. J’aurais certainement beaucoup plus apprécié Blue si j’avais eu 10 ans de moins. En attendant, je suis ressortie très déçue de ma lecture, car j’en attendais beaucoup plus.
Très honnêtement, je pense qu’un lectorat jeune et peu regardant pourrait trouver son bonheur avec Blue. Il y a tous les ingrédients pour que les jeunes apprécient : une héroïne caractérielle, un bad boy attirant, une romance difficile, une trame de fond noire et mélodramatique… Pour les personnes à la recherche d’un récit plus adulte et complexe, je vous conseille de passer votre chemin.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/blue-la-couleur-de-mes-secrets
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