Vladimir Nicolas est né le 2 septembre 1979 à Cap-Haitien (Haïti). À la mort de sa mère en 1990, il immigre au Canada pour y continuer ses études. Présentement à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), il est étudiant en sciences sociales. Esprit cosmopolite, ses poèmes s'inspirent de lui-même, des actualités, de ses connaissances livresques et de ses pensées philosophiques sur la nature humaine, son thème favori de cogitations.
À travers son désarroi existentiel, l'auteur prend conscience de l'absurdité de l'existence humaine qui nous condamne à la répétition des mêmes erreurs, à s'interroger sur la validité de ces sermons sur le Bien et le Mal qui ont leurs royaumes ici-bas et dans nos coeurs, parce que nous sommes capables de bonté comme de méchanceté, autant sous les bannières de l'Amour que des dieux. Et pendant que nous jouons aveuglément au Théâtre qu'est notre vie, occupés à vivre pour avoir plutôt que d'exister pour être, nous restons étrangers et ignorants de nous-mêmes, pour devenir les jouets favoris du Destin et d'autres puissances qui font que ce monde ne sera jamais notre Royaume de Justice et de Paix. Et c'est alors que le Destin surgit pour nous égarer avec cet idéal nommé Humanité, jamais achevé notre individualité étant un échec devant la Mort. Notre triomphe sur le néant serait sûrement possible dans la destinée étoilée de cette race humaine promise, dit-on, au rêve ancien de perdurer après la fin des Temps, si seulement l'Homme avait assez de foi et de volonté en lui-même pour fermer le Livre de vie d'Azraël dans lequel les noms sans distinction de race ou de religion des Fils de l'homme sont continûment écrits et effacés.
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