"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Très tôt, Lucien a su qu'il était homosexuel. Très tôt aussi, il a attiré les hommes et s'est donné à eux. Simplement, sans culpabilité, au hasard des rencontres et de ses désirs. Très tôt, Lucien a assumé ses amours, refusant de censurer ses émois. Certes, la société coloniale de l'après-guerre n'était pas spécialement ouverte, et le machisme régnait dans le monde pied noir. Mais Lucien ne s'est jamais refusé le droit d'être lui-même, d'espérer une vie égale à celle des autres : c'est-à-dire tour à tour trépidante et stable, pleine d'éclats de rire et d'amis, passée auprès d'un seul compagnon. Ce compagnon, ce sera, après une longue errance sensuelle, Gillot, et c'est certainement à leur existence commune que rend hommage Lucien Legrand à travers cette autobiographie plus iconoclaste qu'on ne le pense. Placée sous le signe de l'amour et de l'amitié, « Autobiographie d'un pied noir gay » nous parle d'un homme avant tout ordinaire. Non pas fade ou lisse. Mais un homme qui pourrait être vous, avec cette simple différence que ses préférences ont pu ou peuvent déranger certains. Des turbulences adolescentes à sa vie commune avec Gillot, l'auteur déploie ainsi une existence riche de souvenirs, de passions, de rires, de projets, de voyages, qui rompt avec un grand nombre de clichés.
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