Malgré la multiplicité des approches, toutes les études réunies ici renvoient à la définition de l'architecture non pas comme un simple jeu formel, mais comme relevant et en même temps constitutive d'une culture. Défiant toutes les agressions d'une histoire de l'art allemande abusivement germano-centriste, la culture autrichienne impose sa spécificité à travers son architecture aussi. Au sommaire : P. Saddy, «Fischer von Erlach : la voûte percée d'étoiles» ; D. Wieczoreck, «Sitte et Viollet-le-Duc, jalons pour une recherche» ; F. Véry, «L'enseignement de l'architecture moderne à l'Akademie der bildenden Künste de Vienne» ; P. Saddy, «Hoffmann et Loos, éphémérides viennoises d'architecture, 1897-1925» ; A. Braumann, «Vienne-Bruxelles : fragments de la modernité» ; J.-L. Cohen, «L'architecture tchécoslovaque entre l'ombre d'Otto Wagner et celle d'Adolf Loos» ; D. Treiber, «Schindler : de Vienne à Los Angeles» ; H. et R. Hautmann, «Hubert Gessner und das Konzept des Volkswohnungspalasts» ; M. Schütte-Lihotzky, «Vienne-Francfort : construction de logements et rationalisation des travaux domestiques» ; W. Posch, «Lebensraum Wien» ; A. Kubova, «De la modernité et de la tradition» ; A. Kubova et G. Ballangé, «Orientation bibliographique».
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