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« Le 27, j'ai vu la première patrouille russe pénétrer dans la ville, suivie de soldats en rang serré. Un seul sentiment m'a envahi. Entièrement, égoïstement, impérieusement. Je ne suis pas mort. Je suis parmi ceux qui ont survécu et qui pourront témoigner. Je suis vivant, vivant, vivant... » C'est en ces termes que Jacques Greif, déporté encore présent à Auschwitz, décrivait l'arrivée des premiers soldats soviétiques, le 27 janvier 1945, aux abords du camp. Evacué par les SS le 18 janvier, les soviétiques vont mettre plusieurs jours à comprendre ce qu'ils découvrent. Jamais un livre ne s'était intéressé spécifiquement à cette « libération », à ce que trouvent et comprennent les soviétiques (pas grand-chose tant le complexe d'Auschwitz ne se laisse pas appréhender aisément), aux souffrances encore endurées par les déportés, aux opérations de « nettoyage » opérées par les SS pour masquer leur crimes... Pour comprendre ce qui se joue en ce mois de janvier 1945, Alexandre Bande raconte les journées centrales des 18 et 27 janvier, offre une « visite » fascinante du complexe Auschwitz et montre comment les SS tentèrent de faire disparaître les traces de l'assassinat de plus d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants. Un livre nécessaire en cet année de commémoration et dans un contexte de monter de l'antisémitisme.
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