Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Le monde est devenu ce petit village où chacun communique avec chacun, où l'on ne peut pas ne pas communiquer, et où l'individu ne devient effectivement un sujet que relativement àd'autres individus ; en ce sens, l'empirisme a eu raison de dire que tout ce qui existe, tout être est ou bien percevant ou bien perçu, l'action dérivant dans la théorie pragmatiste de cesdonnées immédiates de la conscience.
Ce petit village, nous avons eu l'idée de l'appeler le village des Hobbits, en référence au récitépique de Tolkien, qui permet d'illustrer le sens de notre propos : l'innocence ou la candeur quise lit dans l'indétermination foncière du tempérament du Hobbit renvoie bien à cette idée anaximandréenne de nature comme apeiron (Indéfinie, indéterminée, infinie) ; ce qui particularise cette innocence sur fond d'infinité n'est plus la négativité, mais l'inversion du négatif en positif, l'Autre qui vient me limiter par sa présence et son langage, sa vision du monde (forme symbolique). Le véritable nom ou la propriété de l'infini est l'éthique, le mode de séjour sur Terre et la manière d'être, l'ethos : c'est en ce sens que l'on peut comprendre la phrase de Simondon selon laquelle c'est « le préindividuel qui fonde le spirituel dans la collectif » : le Préindividuelest le puits sans fond des possibles à venir, et des potentialités spécifiques de chacun qui,mises bout à bout, peuvent former une société, une communauté transindividuelle.
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