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À travers ce nouvel ouvrage, Maurice Matieu invite le lecteur à une introspection et s'interroge sur ce monde souvent dur, insupportable, pour ceux qui le subissent. Il aborde avec poésie les thèmes fondamentaux de l'existence : la mort, la rébellion, le travail, la démocratie... Autant de préoccupations atemporelles qui traversent les époques, sans être néanmoins plus faciles à appréhender aujourd'hui. Il force donc chacun d'entre nous à méditer sur notre place en tant qu'homme et sur l'importance d'agir, en opposant les gens assis (spectateurs) aux gens debout (acteurs).
Ainsi, ce livre s'inscrit comme une suite logique aux deux précédents : Autobiographie par la forme et La Candelária, Gaza et autres banalités... Le premier a une ambition théorique, le second apporte le témoignage de la nécessité de l'engagement. Assis, debout.
J'appelle mon fils insurrection est la part existentielle quand la vérité n'a pas de sens.
Regroupant plus de cent trente tableaux de Maurice Matieu, ce nouvel opus combine références littéraires, cinématographiques et réflexions personnelles.
En surfant sur le site des éditions Actes Sud www.actes-sud.fr, j’ai trouvé la page de ce très beau livre sur un artiste qui m’était inconnu. Maurice Matieu est un peintre français, né en 1934 à Paris. Cet été, une exposition en commun avec le peintre espagnol Eduardo Arroyo (né en 1937) a eu lieu à Arles dans la Chapelle Saint-Laurent. En même temps, Matieu proposait une autre exposition dans le même espace : « Assis debout ou j’appellerai mon fils insurrection ». Ce livre en est le complément, et non pas le catalogue comme on pourrait le croire à première vue. Essentiellement des dessins au crayon (de couleur), mais aussi des huiles, des collages. Avec une prédilection pour la figure humaine. Et puis il y a les textes. Le tout se posant la question de « l’invisibilité du tableau. Ce que l’on cherche, c’est ce qu’il cache ». Avec un réelle force d’écriture, Matieu tente de faire coexister peinture et politique au risque de se perdre, au risque de mettre en danger sa carrière et sa vie. Sans aucune restriction, le temps de la création envahit toute sa vie, dans son atelier. Là, il est un homme, debout. Un de ceux qui résiste.
Une réelle rencontre esthétique et la découverte d’un univers bien particulier.
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