Selon l'auteur, adorer quelqu'un en qui on a une considération certaine, c'est manifester à son endroit, une admiration passionnée et un amour indéfectible, par des éloges et une attitude de déférence alors que louer une personne, c'est la célébrer en reconnaissance de ses bienfaits, avec des acclamations, des chants et des danses d'allégresse, accompagnés de la musique exécutée avec des instruments naturels ou artificiels.
Mr Ouabo relève par ailleurs que la contrepartie des faveurs que l'homme sollicite d'une divinité, est la conclusion avec cette dernière, d'une alliance ou d'un pacte d'adoration, de louange ainsi que d'obéissance. Il ressort également des conclusions de son étude, que l'adoration et la louange à Dieu, sont pratiquées aussi bien au ciel que sur la terre et qu'elles se démarquent de la prière du fait que celle-ci est plutôt une demande ou une requête que le croyant terrestre adresse à son Dieu, céleste, avec pour espérance, son exaucement.
L'auteur révèle enfin, que l'adoration et la louange sont une institution de Dieu, règlementée pour Sa gloire, que ses créatures doivent lui offrir en permanence alors que la prière est un instrument d'acheminement des supplications du croyant vers l'Éternel, son Dieu, laquelle obéit à certains principes de fond et de forme. Au regard de ce qui précède, conclut-il, l'adoration, la louange et la prière s'avèrent être un devoir pour tous.
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