L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Au sortir du spectacle, une femme vive et sensible entrevoit l'homme qu'elle aime, et dont elle est aimée en retour, quitter les lieux en compagnie d'une autre femme... Au cours des vingt-quatre heures qui vont suivre, et qui s'étirent en une éternité, elle écrit à son amant quarante-trois lettres pour tenter d'apaiser l'incendie qui ravage son coeur. Tour à tour déchirée de jalousie, de doute et de désespoir, elle se met à nu et ose dire la douleur comme l'espoir éperdus... Ce roman épistolaire de Constance de Salm (1767-1845), publié en 1824 et récemment redécouvert, connaît un fulgurant succès.
J'ai beaucoup aimé ce petit roman, par sa forme, une succession de lettres adressées à l'être aimé, adoré.
Tous les sentiments qu'anime en nous la passion sont présents : la jalousie, la peur de l'abandon, le doute, la trahison, l'injustice, l'humiliation, etc...
Les états dans lesquels l'héroïne se trouve à chaque moment de cette longue journée, malade, sans appétit, faible, tremblante sont ceux que chacune d'entre nous a probablement connus un jour.
J'ai trouvé cet ouvrage intemporel, bien sûr le langage employé serait un peu modifié si quelqu'une devait en réécrire les lignes aujourd'hui, mais cette avalanche de sentiments est d'une réalité surprenante, même si on n'ose pas se l'avouer...
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