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Vincent Lahouze

Vincent Lahouze
Vincent Lahouze est un jeune écrivain de trente ans. Découvert sur les réseaux sociaux par ses textes très personnels, aussi puissants qu'engagés, il a fédéré autour de sa plume et de ses valeurs humanistes une fidèle communauté de lecteurs qui ne cesse de croître.

Articles en lien avec Vincent Lahouze (1)

Avis sur cet auteur (18)

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    Couverture du livre « Quartier libre » de Vincent Lahouze aux éditions Michel Lafon

    La Pirate sur Quartier libre de Vincent Lahouze

    Quartier libre de Vincent Lahouze, Michel Lafon, 2020

    J’ai connu Vincent Lahouze sur les réseaux sociaux, puis je l’ai rencontré lors de la sortie de son premier roman d’inspiration autobiographique.
    Son deuxième livre était dans ma PAL depuis sa sortie, acheté lors d’une rencontre en...
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    Quartier libre de Vincent Lahouze, Michel Lafon, 2020

    J’ai connu Vincent Lahouze sur les réseaux sociaux, puis je l’ai rencontré lors de la sortie de son premier roman d’inspiration autobiographique.
    Son deuxième livre était dans ma PAL depuis sa sortie, acheté lors d’une rencontre en librairie. Je ne saurais expliquer pourquoi j’ai mis tant de temps à le lire si ce n’est au vu du nombre impressionnants de livres dans mes PAL. Mais une fois commencé, je n’ai plus pu le lâcher.
    Cette fois, Vincent Lahouze nous offre un véritable roman noir dont l’intrigue se déroule dans un milieu qu’il connaît bien, celui des animateurs de centres aérés et de clubs ados dans les quartiers dits difficiles.

    Il y a « quartier » dans le titre… Avoir « quartier libre », c’est pouvoir profiter de son temps, être autorisé à sortir ou à faire ce qu'on veut. Mais peut-on sortir des quartiers dits difficiles ?
    Olivier, le héros de ce roman, aurait bien aimé avoir quartier libre pour continuer à glander avec ses potes, mais ses parents l’ont mis au pied du mur : trouver un travail et s’assumer. À tout juste vingt ans, avec pour tout diplôme un Brevet d’animateur, il découvre les réalité des enfants du quartier du Mirail, à Toulouse ; malgré son peu d’expérience, il y trouve sa place et quelques années plus tard, il est directeur du club d’ados.
    En février 2017, Olivier assiste à la veillée funèbre d'Ismahane, une jeune fille insolente, libre et charismatique qui était sa protégée depuis son enfance. Pour tenter de comprendre les raisons de son suicide, il va mener son enquête au sein d'un quartier régi par ses propres lois et où la violence est le lot quotidien.

    Un roman percutant, captivant, immersif.
    Une narration bien rythmée par des aller-retour entre les débuts d’Olivier, sa rencontre avec Ismahane et sa situation présente.
    Plusieurs niveaux de lecture avec l’évolution du personnage principal, une plongée dans l’univers des quartiers, un zeste de romance, une ambiance de thriller autour des trafics de drogue, des réseaux sociaux, des attentes des jeunes des quartier…
    Une écriture au plus près de la réalité, dans un milieu social et professionnel que l’auteur connaît bien, maitrise…
    De beaux portraits, des personnages criants de vérité.
    Un dénouement de tragédie classique, où se profilent les ombres de destinées prévues d’avance, où l’horreur se mêle à la pitié.

    Un excellent roman !

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    Couverture du livre « Rubiel e(s)t moi » de Vincent Lahouze aux éditions Michel Lafon

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur Rubiel e(s)t moi de Vincent Lahouze

    Dès les premières pages, nous entrons dans le nœud du récit : deux jeunes garçons partagent une chambre dans un orphelinat colombien, ils sont comme des frères, mais doivent se séparer. L’un va être adopté par une famille française, l’autre restera seul dans un pays marqué par la violence. Nous...
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    Dès les premières pages, nous entrons dans le nœud du récit : deux jeunes garçons partagent une chambre dans un orphelinat colombien, ils sont comme des frères, mais doivent se séparer. L’un va être adopté par une famille française, l’autre restera seul dans un pays marqué par la violence. Nous suivons leurs vies qui se font écho malgré leurs différences.
     C’est un livre inspiré par son propre vécu que nous livre Vincent Lahouze, un récit cathartique cherchant à réconcilier l’enfant qu’il a été et celui qu’il aurait pu être. La charge émotionnelle est importante et j’ai senti une véritable sincérité. Il y a peut-être quelques longueurs, mais elles sont vite oubliées.

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    Couverture du livre « Rubiel e(s)t moi » de Vincent Lahouze aux éditions Michel Lafon

    Pilly sur Rubiel e(s)t moi de Vincent Lahouze

    Deux histoires.
    Deux destins.
    Qui s'éloignent.
    Et pourtant qui restent si proches.
    .
    C'est l'histoire de deux petits garçons colombiens, partageant la même chambre à l'orphelinat de Medellin, mais qui, pour leur plus grande tristesse, seront bientôt séparés.
    C'est ainsi l'histoire de...
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    Deux histoires.
    Deux destins.
    Qui s'éloignent.
    Et pourtant qui restent si proches.
    .
    C'est l'histoire de deux petits garçons colombiens, partageant la même chambre à l'orphelinat de Medellin, mais qui, pour leur plus grande tristesse, seront bientôt séparés.
    C'est ainsi l'histoire de Federico, un petit garçon de 4 ans, qui aura la chance d'être adopté par un couple de Français n'ayant qu'une envie : lui donner tout l'amour dont il a manqué.
    Et c'est aussi l'histoire de Rubiel qui, resté en Colombie, lui, choisira de quitter l'orphelinat pour les rues de Medellin, et se battra pour survivre, et se créer une vie qui le comblerait d'amour.
    Tous les deux, comme tous les êtres humains, n'aspirent qu'à cela finalement : l'amour.
    Mais quand on a été adopté, arraché à ses racines, les choses peuvent se compliquer. Il faut aussi parfois se battre avec les démons du passé, qui mettent des grains de sable dans les rouages du bonheur.
    Et quand on vit dans les rues, au milieu de la pauvreté, de la drogue, de la prostitution, ces rouages ne sont pas simples à assembler pour y parvenir.
    .
    Ce sont deux histoires, qui m'ont beaucoup touchée.
    Deux faces d'un même destin.
    Deux histoires parallèles qui sont savamment orchestrées.
    Jusqu'à la fin, qui est magistrale.
    .
    .
    Avant de lire ce livre, je suivais déjà Vincent Lahouze sur les réseaux sociaux.
    J'avais déjà lu des textes de lui.
    J'avais donc des attentes, des espoirs, des envies d'émotions et d'humanité.
    Et d'autant plus que le thème de l'adoption me touche particulièrement (comme beaucoup de sujets profondément humains).
    .
    Parfois on dit que lorsqu'on a trop d'attentes, on risque d'être déçu(e)s.
    Cela peut arriver, c'est indéniable.
    Mais, cette fois, tel ne fut pas le cas.
    Oh non...
    Cette lecture fut au-delà de tout ce que j'avais pu imaginer.
    .
    J'ai plongé la tête la première dans ce livre.
    J'ai nagé tranquillement. Férocement.
    J'ai été secouée par des vagues d'amour et d'empathie... mais aussi de tristesse, de colère, et de révolte.
    Je me suis laissée porter par les mots.
    Je me suis fait submerger parfois.
    Jusqu'à remonter à la surface.
    Et flotter.
    Comme les éléments marins, cette lecture m'a apportée une multitude d'émotions.
    .
    Êtes-vous prêt(e)s à nager dans les remous de cette histoire poignante ?

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    Couverture du livre « Quartier libre » de Vincent Lahouze aux éditions Michel Lafon

    dubonheurdelire sur Quartier libre de Vincent Lahouze

    Quartier libre est le second roman de Vincent Lahouze – promis je rectifierai en écrivant « deuxième » à la sortie du prochain – et après une immersion dans son histoire personnelle, ce jeune romancier nous amène dans le monde qu’il a bien connu, celui de l’animation dans les quartiers de...
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    Quartier libre est le second roman de Vincent Lahouze – promis je rectifierai en écrivant « deuxième » à la sortie du prochain – et après une immersion dans son histoire personnelle, ce jeune romancier nous amène dans le monde qu’il a bien connu, celui de l’animation dans les quartiers de Toulouse et plus précisément au Mirail.

    Quartier libre par Lahouze
    L’histoire est celle d’Olivier, geek que ses parents désespèrent de voir un jour entrer dans la vie active. Persuadés qu’un électrochoc ne pourra que lui être bénéfique, il l’envoie à Toulouse pour travailler en tant qu’animateur. Lui qui ne connaît rien à Toulouse, rien aux enfants et qui se verrait bien continuer sa vie ainsi se retrouve du jour au lendemain dans une nouvelle ville et une nouvelle vie : animateur débutant dans un quartier difficile de Toulouse, le quartier du Mirail. Mais n’est pas animateur qui veut et Olivier apprend le métier et surtout apprend de ses erreurs jusqu’à devenir un élément essentiel de cette vie de quartier et un repère pour la jeune Ismahane, pré adolescente puis adolescente vive, intelligente et piquante mais avec un sacré caractère !

    Sur l’histoire, je ne vous en dirai pas plus car l’intrigue ne se résume pas à un carnet de bord du métier d’animateur, loin de là ! C’est aussi l’histoire d’un quartier de Toulouse que beaucoup connaissent de nom mais qu’ils n’ont jamais vu. Certes la drogue y est présente mais pas seulement. Le Mirail c’est aussi des rencontres enrichissantes, formatrices et des jeunes attachants -même s’il parfois ils flirtent avec l’atta-chiant et je sais de quoi je parle j’ai enseigné en tant que professeure à beaucoup d’élèves issus de ce quartier. Alors le roman de Vincent Lahouze me parle, me touche, me frappe car ce n’est pas un roman fait de mensonges, de fictions, d’imaginaires. C’est au contraire au creux de la fiction toute la réalité sociale, tous les maux et les biens que l’on peut trouver dans ces quartiers. Derrière les mots de Vincent Lahouze, j’entends ceux que j’ai souvent entendus dans la bouche de mes anciens élèves : l’espoir impossible de sortir du quartier, une ligne d’horizon qui n’existe pas, l’envie de s’en sortir mais le mur que notre société construit autour des quartiers.

    Ce roman est « un miroir que l’on promène le long du chemin » des banlieues et des quartiers de Toulouse et d’ailleurs. Il soulève des questions, bouscule le lecteur mais aussi le happe dans une intrigue digne d’un bon polar – parce qu’Olivier, par la force de la douleur, va aussi devenir enquêteur.

    Olivier et Vincent, c’est un peu le même combat « planter des graines, avec l’espoir que certains finissent par germer avec le temps ».

    En résumé : pour un second coup d’essai, c’est encore une réussite, dans une autre veine, mais avec un même talent, celui des mots mais aussi celui des émotions.

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