"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La rencontre d’un jeune chef étoilé, heureux en ménage avec Sabine et leur fille Alice, avec un jeune homme, Yann, qui rêve de devenir journaliste culinaire. De là va s’ensuivre un jeu de séduction, et naitre une certaine attirance.
Petit à petit, le lecteur va assister au délitement d’un couple et à la naissance d’un autre, sur fond de coming out difficile et inaccepté, sur la base de la tendresse et de l’acceptation de soi.
Ce roman véhicule un grand nombre de sujets de société et nous dévoile les difficultés à -vivre sa vie comme on l’entend et non pas comme les autres l’entendent, malgré les dommages collatéraux.
J’ai lu ce roman d’une traite, prise par l’histoire addictive, curieuse d’en connaitre le dénouement, soucieuse de l’avenir des personnages principaux auxquels je me suis attachée.
Un roman simple, très contemporain qui nous rappelle que malgré tout, la vie n’est pas toujours aussi simple qu’on le souhaiterait.
Le processus de tendresse, une très jolie expression pour traduire ce qui reste après les premiers temps de la passion. Un amour qui semblait impossible naît entre deux hommes réunis par le hasard.
Yann se voudrait critique gastronomique. Fils unique, à 23 ans, il vit toujours chez ses parents, en province. Il étouffe dans sa famille étriquée, confite en religion. Cyril est un chef parisien étoilé. Ils se rencontrent à l’occasion d’un salon gastronomique et le cours de leur vie va changer.
Si Yann s’est toujours senti attiré par les hommes, Cyril, père de famille, vit en couple et la question d'une attirance pour les hommes ne lui était jamais venu à l'esprit. Lors de leur première rencontre, ils ont tout de suite senti que quelque chose se passait entre eux. Une alchimie que Yann espérait mais que Cyril n’imaginait pas. Si la cuisine est leur point commun, leurs caractères sont à l'opposé. Yann, qui n'ose révéler à ses parents ses attirances sexuelles, est velléitaire, attentiste. Cyril a de l'énergie à revendre, il en faut pour devenir chef étoilé.
Thomas Louis prend son temps pour mettre en scène des personnages crédibles et émouvants. L'écriture est délicate, le ton juste. L'auteur donne toute son universalité à cette belle histoire d'amour qui se transforme en tendresse.
Lu avant sa sortie en tant que membre du Jury du Prix du Roman Fnac 2024
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/08/22/le-processus-de-tendresse-de-thomas-louis/
L'idée est plutôt originale, celle de la malédiction des suicides dans la famille Dugast dont est témoin le fils ainé Christophe. Une famille où toutes les émotions sont modérées. Une famille modeste pour tout, pas de vagues, on se regarde régulièrement en chiens de faïence mais sans réactions, révoltes, s’en sortir des routines que ce soit à Noël ou aux enterrements.
Mais je reste perplexe face à cette histoire, ni triste, ni drôle, absurde sans l'être, plutôt terre à terre, et je me suis finalement ennuyée jusqu'à la fin qui est plutôt glauque. Même la fuite et le départ de Christophe pour Paris, chez Suzelle, m'a laissé assez indifférente. Suzelle est l'amie d'enfance de la mère de Christophe, une femme très libre.
Le style est un peu pompeux et n'a pas réussi à m'intéresser plus que ca. Le décalage n’a pas fonctionné, même chez Suzelle où la vie qu'elle mène est le contre pied de ce qui se passe dans la famille Dugast .
Un roman tristement banal comme ses personnages.
Désolée pour l’auteur, je n’ai pas apprécié cette lecture.
La famille Dugast semble victime d'une malédiction: celle du suicide.
Du jour au lendemain, sans qu'on puisse en comprendre la raison, les uns après les autres, ils se donnent la mort. Au village, plus personne ne s'en étonne.
Les Dugast se contentent d'une vie étriquée, « une vie dénuée de forces vives », sans relief, repliés dans leurs maisons rassemblées dans une même cour.
Christophe, adolescent « grand taiseux, pièce très rare de solitaire abusif », prend conscience après avoir vu son père attenter à ses jours, que c'est bientôt à son tour de prendre le relais....
Pour échapper au destin et « stopper le massacre », il lui faut couper le cordon, partir loin . Difficile pour lui qui na jamais quitté son trou. Il a une adresse à Paris, peut-être y trouvera-t-il une main secoureuse ?
En secret, il prend le train pour la capitale. Et là il découvre un autre univers, celui des plaisirs, des rencontres, des soirées arrosées . La belle vie, quoi !
Mais pourra- t-il à Paris échapper à son destin ?
Un roman en deux volets opposés, à la manière d'un roman d'apprentissage classique : le héros quittant sa province pour venir mener une vie plus épanouissante à Paris, grâce à la rencontre avec des personnages aux rôles d'initiateurs.
Un agréable premier roman, dans la tonalité de ceux de Jean-Paul Dubois
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