"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un teen comics avec d'excellentes illustrations d'Isaac Goodhart, un personnage entre masculin et féminin, une possibilité infinie de sujets et d’arcs narratifs, du mystère, du surnaturelle, noeud du temps, créature fantastique et harcèlement, les lecteurs ne seront pas ménagé par certaines violences.
Après l'excellente série "Something is killing the Children", James Tynion IV se lance dans le développement de son univers étendu.
Pour débuter ce spin-off , c'est un personnage bien connu de la série mère qui se retrouve sur le devant de la scène.
Ce récit se concentre sur les "années lycée" d'Aaron Slaughter. Nous voilà en immersion au sein de cette école atypique, où l'on va découvrir les étapes de formation de celles et ceux qui souhaitent prétendre au masque noir.
Entre flashbacks et moments présents nous avons droit à un récit rythmé qui ne laisse que peu de place aux temps morts. Toujours dans le thème du thriller horrifique l'album reprend les codes de Something is killing the Children et cela fonctionne très bien.
Graphiquement, j'ai adoré le travail de Chris dans Automnal et j'avais hâte de voir le résultat dans un récit du même genre. Et pour le coup même si j'ai préféré le dit album j'ai tout de même apprécié celui-ci. Son style reconnaissable se marie plutôt bien avec l'univers de James Tynion IV.
En bref avec House of Slaughter nous avons un droit à un petit supplément d'horreur et le moins que l'on puisse dire c'est que ce premier tome fait largement le job !
Black Hammer tome 4, la fin (?) de la série super héroïque par @jefflemire
Fin du cycle 1.
La conclusion, toutes les questions trouvent leur réponse. C'est toujours aussi agréable à lire et visuellement, en dehors de 2 chapitres avec des parti pris graphiques étranges, c'est toujours très beau.
En plus du run principal, nous avons le droit à des histoires centrées sur tel ou tel personnage, ainsi que l'encyclopédie black Hammer (plutôt intéressante) et les crayonnés vraiment agréable à admirer.
Fin du cycle 1. Mais une suite est elle nécessaire ? Pas sûr. Même si cette conclusion est arrivée plutôt rapidement, elle se suffit à elle même.
C'est la fin... la fin d'une série qui m'aura séduit mais aussi touché.
Cette histoire peu banale qui par la plume intelligente de Lemire rends un magnifique hommage à l'âge d'or des comics.
Cette histoire qui malgre un style graphique particulier aura fini par me séduire grâce à la puissance de l'intrigue.
Cette histoire qui nous deconstruit le mythe du super-héros pour nous le montrer sentimental, faible et perdu presque humain quoi...
Cette histoire qui encore a travers cet ultime tome aura réussi à me surprendre grâce à de multiples pirouettes pour malgré tout retomber constamment sur ses pattes.
Cette histoire finalement aura le mérite finir à l'image de l'ensemble de son œuvre avec une conclusion aussi soudaine qu'imprevisible. Personnellement a froid elle ne me choque pas tant que cela bien au contraire elle est dans l'esprit globale !
Mais finalement cette histoire aura eu l'effet escompté. Elle m'aura permis de m'évader l'espace d'un instant à travers ses pages comme un enfant en plein rêve divagant de nuages en nuages oubliant la morosité ambiante pour croquer à pleine dent cette aventure . C'est finalement tout ce que l'on souhaite en ouvrant un livre n'est ce pas ?? Merci Jeff !
En bref une etonnate mais satisfaisante conclusion d'une série définitivement pas comme les autres...mais c'est pour ça qu'on la kiff !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !