"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
“Ils doivent tous mourir”, un vrai “tourne Pages” ! Et ça commence dès les premières pages…
Beaucoup d'actions, des rebondissements, des cadavres, en veux-tu en voilà, une trame addictive et très originale… Le tout maîtrisé par des mains de maître.
J’ai découvert les écrits de Serge Bertrand à travers ses deux autobiographies “Destination Rock” et ”Dans le feu du tempo”. Serge m'avait déjà embarqué dans son monde. Puis j'ai appris qu'il avait écrit un polar qui très vite est arrivé dans ma boîte aux lettres.
Serge a trouvé pour son nouveau récit un rythme soutenu et très agréable, avec des chapitres très courts et un petit texte, tantôt poème, tantôt traduction d'une chanson, parfois une simple réflexion ou le développement d'une idée, dans tous les cas, ayant toujours un rapport avec le chapitre lu. Et là, j'y ai vu la volonté de Serge, son envie de marquer le coup. Personnellement, je valide !
Tous les personnages, les bons comme les mauvais sont charismatiques, et superbement bien décrits et ce ne sont pas toutes les explosions durant tout le récit qui me contrediront !
Genre : POLAR
Avis : PALPITANT
Lu sous forme de livre numérique
Quand un livre nous propose un polar d’enfer…
Ange Magnifico s’est évadé grâce à un commando de quatre hommes. Nous sommes en 2014, à Marseille, cinq policiers sont tués à l’Evêché, l’hôtel de police. Quel lien entre ces deux faits ? La belle ville va-t-elle être le théâtre de règlements de comptes ou d’une vengeance dont on ne connait pas le visage ?
J’ai connu et chroniqué Serge Bertrand avec une biographie sous le signe du rock, je le retrouve pour son premier polar. Eh bien, cela déménage toujours autant ! Il manie la plume avec la même énergie et un sens aigu du direct. Ici, pas de faux-fuyant, pas de demi-mesures, les assassins sont des assassins aguerris. Pas de psychologie aguichante, pas de manigance oiseuse, l’efficacité avant tout. Cela donne des scènes à faire froid dans le dos, c’est du brut et de la brute.
Il y a aussi Marseille et l’on sent tout l’amour de l’auteur pour cette ville. Alors, comme d’habitude, je me suis fait mon film en suivant les tueurs dans les rues de la ville, au pied de Notre-Dame de la Garde, sur le Vieux-Port, au Marché des Capucins, au Palais Longchamp et sur tant d’autres sites magnifiques. Si pour l’histoire, j’avais de temps en temps envie de fermer les yeux comme je peux le faire devant un écran, durant ces pages, je les ouvrais, émerveillée.
Il y a des descriptions avec des relances nombreuses. Le sexe et la violence sont présents dans des scènes d’action pleines de réalisme mais nous avons aussi des moments d’émotion, de vrais noms de restaurants comme « chez Fonfon », un vocabulaire aux couleurs du Sud, des citations où l’on rencontre Victor Hugo ou ACDC, et même un mariage Polynésien. Patrick Blanchard, le Commissaire, est attachant ; peut-être aurons-nous la chance de le retrouver puisque la fin du roman n’est pas la moindre des surprises de cette lecture.
Le titre du livre et le visuel de couverture donnent le ton du roman, j’ai apprécié l’osmose.
Je remercie Serge Bertrand publié aux Presses du Midi pour sa confiance renouvelée.
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Quand un livre nous offre une vie de voyages sur fond de rock…
J’avais quitté l’auteur en bien mauvaise posture à la fin du premier tome titré « Destination Rock ». C’est donc avec curiosité et intérêt que j’ai repris ma lecture car je gardais un beau souvenir des pages tournées avec exaltation.
Après un road trip aux États-Unis pour oublier, Paul alias Serge, reforme un groupe et repart sur les scènes du Sud. En même temps, l’amour frappe à sa porte. Saura-t-il concilier ses deux vies ? Laquelle devra prévaloir : l’amitié et les concerts ou l’amour et les voyages ?
Comme lors du précédent récit, j’ai été en apnée pour suivre l’auteur dans une ronde-quête de vie qui ne connaît guère de pause. Tout va fort et vite ! Mais quel plaisir de l’accompagner, quelle envie de se promener dans le monde du Rock des années 90/2000, celui des petits groupes qui cherchent à émerger !
Nous avons deux vies que l’auteur nous fait suivre au plus près : celles des voyages résilience comme il les appelle, faits pour oublier la vie de tout un chacun et celle de tous les jours dans laquelle vies professionnelle et privée apportent leur lot de bonheurs mais aussi de rigueur difficile à accepter par un homme qui se veut libre.
Côté voyages, fidèle à mon accompagnement virtuel, j’ai apprécié de découvrir le meilleur des pays visités : Amérique du Nord et du Sud, Inde, Indonésie, Chine, Kenya, Irlande, Écosse et tant d’autres. J’ai pu ainsi être éblouie par les photos de Santa Fé, par les cascades de Agua Azul, par le Fort d’Amber, par la Réserve du Masaï-Mara, etc. que je suis allée récupérer au fil des pages.
Côté musique et couple, j’ai pu assister à la lutte entre l’envie d’être sur scène et le désir de vivre une relation normale avec une femme qui comble ses aspirations de plénitude amoureuse.
L’écriture est aussi rythmée que le fond le demande, les chapitres de descriptions sont suivis de paroles de chansons qui les illustrent, les personnages sont dépeints avec respect, les situations tendues sont décrites avec précision, on voyage en sachant qu’il y a un pilote dans l’avion.
Si le monde du rock et de ses secrets vous tente, si vous aimez les livres de voyages, vous trouverez les deux réunis et vous vous laisserez emporter.
Je remercie très sincèrement Serge Bertrand pour avoir souhaité continuer l’aventure des chroniques avec moi ; je vous recommande de commencer la lecture par le Tome 1 pour mieux savourer l’environnement proposé.
Quand un livre vous entraîne dans les entrailles de la musique Rock…
Il y a des attentes et des impatiences quand on s’approche d’une autobiographie, et surtout la question qui taraude : l’auteur saura-t-il sortir de l’ego pour transcender son histoire… Eh bien, ici, c’est réussi !
Paul est né à Marseille en 1953. Il a une histoire à raconter mais aussi à témoigner sur une époque, sur la musique, l’état d’esprit, les droits, les libertés et surtout sur sa façon de vivre à tout prix, sans regrets, sans faux-semblants.
J’ai plongé quasiment en apnée dans cette histoire qui pourrait être celle de n’importe quel enfant de Marseille durant les années 50/80 mais qui est traversée par un impératif : participer à ce qui est devenu la découverte majeure de ces années-là : le rock et plus spécialement le hard-rock !
Après la présentation des deux familles qui l’ont vu naître et la description de la vie dans les quartiers marseillais juste après la deuxième guerre mondiale, j’ai suivi un enfant devenu adolescent, puis adulte, en butte à l’hostilité d’un père, en peine pour sa mère courageuse mais fragilisée par une enfance détestable. Et j’ai vibré à côté d’un jeune adulte révolté par toutes les hypocrisies et les obligations d’une vie sociale auxquelles il veut et va résister avec détermination. Oscillant entre les grands moments d’extases musicales ou amoureuses et les grands désespoirs familiaux, amicaux ou amoureux, la vie de ce garçon est très riche et mouvementée. Avec lui, on fréquente les groupes de l’époque, le Festival de Cannes, les souvenirs liés à l’électrophone Teppaz, et le monde de la musique et des concerts qui comptent. On voyage beaucoup aussi : Alpes, Paris, Amsterdam, Londres, Maroc, Corse, Pérou.
Les sentiments sont bruts, les descriptions des lieux et des situations sont empreintes d’émotions, les liens entres les personnes sont finement exprimés, tout est diablement fait pour retenir l’intérêt alors que l’innocence des nombreuses premières fois éclate par touches successives. C’est une très belle bal(l)ade !
Amateurs des souvenirs des autres pour mieux revivre les vôtres, ne laissez pas passer cette occasion de vous rencontrer, et pour les plus jeunes de découvrir ce que les années 68/80 ont revêtu de liberté.
Je remercie très sincèrement Serge Bertrand pour avoir souhaité m’avoir comme lectrice et surtout chroniqueuse de ce livre qui lui tient à cœur, avec raison. Une suite existe, je suis impatiente de la découvrir.
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