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Olivier Pont

Olivier Pont
Après l'école des Gobelins, Olivier Pont s'installe à Londres et travaille sur Fievel au Far West produit par Spielberg. Il rentre en France au début des années 90 et entame sa collaboration avec Abolin, son ami d'enfance. Ils signent ensemble la série Kucek, trois albums parus chez Vents d'Ouest... Voir plus
Après l'école des Gobelins, Olivier Pont s'installe à Londres et travaille sur Fievel au Far West produit par Spielberg. Il rentre en France au début des années 90 et entame sa collaboration avec Abolin, son ami d'enfance. Ils signent ensemble la série Kucek, trois albums parus chez Vents d'Ouest dès 1993. En 1994, Pont réalise la BD Arthur et les pirates d'après l'émission de radio éponyme. L'année 97 est marquée parution de La Honte chez Vents d'Ouest, que Pont dessine sur un scénario de Jim. En 2001, les deux amis se retrouvent pour créer un album de la collection Long Courrier des Editions Dargaud, intitulé Où le regard ne porte pas. Et ils enchaînent avec Totale Maîtrise, série décapante sur les fous du surf. Pont vient récemment de signer le tome 2 de La Honte, toujours avec son compère Jim.

Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel » de Olivier Pont et Regis Loisel et Francois Lapierre aux éditions Rue De Sevres

    Bd.otaku sur Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel de Olivier Pont - Regis Loisel - Francois Lapierre

    LA SÉRIE UN PUTAIN DE SALOPARD DE LOISEL , PONT ET LAPIERRE Chez Rue de Sèvres

    Pendant un peu plus de 4 ans ( le covid ayant joué les perturbateurs) , Loisel et Pont nous ont offert un volume de leur sérié « Un putain de salopard » ; Série aussi truculente et irrévérencieuse que son titre ...
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    LA SÉRIE UN PUTAIN DE SALOPARD DE LOISEL , PONT ET LAPIERRE Chez Rue de Sèvres

    Pendant un peu plus de 4 ans ( le covid ayant joué les perturbateurs) , Loisel et Pont nous ont offert un volume de leur sérié « Un putain de salopard » ; Série aussi truculente et irrévérencieuse que son titre et on ose le dire l’une des meilleures de ces dernières années !

    Nous sommes dans les années 1970, en pleine période où des routards « peace and love » découvraient le monde. La jeunesse de Loisel se déroula à cette époque et il retranscrit bien l’insouciance qui pouvait alors régner. Mais on n’a pas la chronique d’un road trip nostalgique. Max débarque en plein cœur de l’Amazonie peu après la mort de sa mère. Elle lui a légué deux photos prises durant sa petite enfance quand il habitait au Brésil. Sur chacun des clichés, un homme différent le tient dans ses bras. L’un d’eux est son père, oui, mais lequel ?C’est pour tenter de trouver la réponse que le jeune homme retourne à l’endroit qui l’a vu naître et dans le tome 1 on a une longue mise en place du cadre et des protagonistes dans un village isolé.

    En effet, le récit se déroule au moment de la construction de la transamazonienne. Ce chantier pharaonique draine des gens de tous horizons : Charlotte et Christelle un couple d’infirmières venues faire de l’humanitaire dans un dispensaire à l’initiative de leur copine Corinne, une hippie très libérée qui travaille comme serveuse dans le rade du coin, « Le Toucan », tenu par l’accorte Margarida. On croise aussi la route de proxénètes qui se livrent à un trafic de jeunes femmes pour procurer de la distraction aux ouvriers employés dans le camp de déboisement d’Hermann dont les sbires et hommes de main font régner la terreur auprès des autochtones parmi lesquels Mali la guérisseuse spirite et sa fille Baïa une ravissante métisse muette et il y a aussi des orpailleurs venus chercher fortune de tous les coins d’Europe … Pour faire régner un semblant d’ordre dans tout cela, voilà Rego le flic neurasthénique et étonnamment pas corrompu mais souvent débordé. Si l’on passe de rencontre en rencontre dans les pas de Max on pourrait ajouter que l’on va surtout de surprise en surprise.

    En effet, le récit s’accélère et l’on quitte bientôt le village et le dispensaire. Max et Baïa d’une part se retrouvent perdus dans la jungle tandis que Christelle, Charlotte et Margarida de l’autre sont la cible de malfrats pour avoir sauvé une jeune fille qui s’était échappée du réseau. Le récit se mue alors à la fois en quête et en enquête et devient un récit initiatique mâtiné de fantastique, un récit d’aventures et aussi en filigrane un récit engagé. Le graphisme est aussi très varié: aux longs plans séquences zénithaux du début, se déroulant au village ou dans la jungle, succèdent des scènes de poursuite extrêmement rythmées qui défient le gaufrier.

    Hitchcock disait que pour qu’un film soit réussi, il faut avoir un vrai méchant et l’on peut dire que les deux auteurs ont retenu la leçon : Mermoz le scélérat de l’histoire est un méchant hyperbolique et on adore le détester. Le dessinateur accorde d’ailleurs une place importante à tous les « seconds couteaux » aux trognes irrésistibles dans un style caricatural. Hermann, l’autre méchant, est lui bien moins monolithique. Apparemment sans scrupules, il est rongé par un chagrin qui le consume et s’avère beaucoup plus humain qu’on le croit.
    C’est l’une des forces du récit : les personnages principaux sont souvent nuancés telle Charlotte l’infirmière en proie au doute et à la tentation de l’égoïsme. Le héros Max, jeune benêt sympathique, est dans le dernier tome un homme blessé et tourmenté. D’autres personnages enfin, destinés au départ à être de quasi-figurants, vont acquérir au fil des échanges et des ping pong créatifs des deux auteurs une épaisseur qu’eux-mêmes ne leur auraient pas soupçonnée comme celui de Rego.

    Enfin, sous l’aventure et la romance surgissent l’engagement et la dénonciation. Dans de rares et percutants flashbacks, Loisel et Pont reviennent sur la catastrophe écologique que fut la percée de la transamazonienne et font des femmes les personnages clés du récit. Ce récit de sororité écrit par deux hommes est alors un récit qui dépasse la noirceur du polar et devient presque « feel good » dans un épilogue aux couleurs lumineuses et au message plein d’espoir. Dans la période actuelle, cela fait du bien !

    Une série à glisser assurément sous le sapin !

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    Couverture du livre « Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel » de Olivier Pont et Regis Loisel et Francois Lapierre aux éditions Rue De Sevres

    Dominique Jouanne sur Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel de Olivier Pont - Regis Loisel - Francois Lapierre

    Dernier tome de cette BD d’aventure - polar addictive au scénario de Régis Loisel, regorgeant d’un dynamisme haletant, soutenu en parfaite harmonie par les dessins adaptés au rythme trépidant de l’histoire signés Olivier Pont mis en couleur par François Lapierre qui nous plongent à toute blinde...
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    Dernier tome de cette BD d’aventure - polar addictive au scénario de Régis Loisel, regorgeant d’un dynamisme haletant, soutenu en parfaite harmonie par les dessins adaptés au rythme trépidant de l’histoire signés Olivier Pont mis en couleur par François Lapierre qui nous plongent à toute blinde dans la luxuriante forêt amazonienne au Brésil, avec un climat tendu et un suspens garanti.

    Pour dévoiler les mystères, dénouer les intrigues et avoir réponse aux énigmes tissées au fil des précédents albums, (il faut avoir lu les 3 premiers tomes), les personnages vont se retrouver réunis en situation périlleuse au cœur de la jungle avec chacun sa raison d’y être.

    Diablement efficace, percutante, énergisante, captivante, c’est une excellente BD pleine d’action et bourrée de talent avec une fin admirablement bien trouvée !

    Mille bravos !!

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    Couverture du livre « Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel » de Olivier Pont et Regis Loisel et Francois Lapierre aux éditions Rue De Sevres

    Linstantbd sur Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel de Olivier Pont - Regis Loisel - Francois Lapierre

    Ça y est, nous y voilà, l'aventure sud-américaine imaginée par Loisel et illustrée par Pont touche à sa fin.

    Loisel nous a offert une série incroyablement riche et dense, à l'instar de la forêt qui l'entoure. Au cours de cette aventure amazonienne intense et rythmée, nous aurons fait la...
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    Ça y est, nous y voilà, l'aventure sud-américaine imaginée par Loisel et illustrée par Pont touche à sa fin.

    Loisel nous a offert une série incroyablement riche et dense, à l'instar de la forêt qui l'entoure. Au cours de cette aventure amazonienne intense et rythmée, nous aurons fait la rencontre de nombreux personnages fascinants, ajoutant à l'histoire, machination et autre agissements captivantes.

    Jusqu'à la fin, les multiples intrigues s'entremêlent, allant de découverte en rebondissements, pour enfin aboutir à une fin extrêmement aboutie!

    Il n'était pas chose aisée d'arriver à lier tout cela et surtout à clore de manière convenable une si bonne série. Mais Loisel, comme à son habitude, va réussir l'exercice avec Brio.

    Graphiquement, le trait de Pont allié aux couleurs de Lapiette transportent le lecteur dans cette Amérique du Sud au beaux et luxuriants paysages. Il est bon de préciser également la qualité mais aussi la régularité des artistes qui m'auront permis d'apprécier pleinement cette série.

    En bref, voilà une belle et intéressante série dont la fin est une reussite. Je prendrai plaisir à relire à l'avenir !

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    Couverture du livre « Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel » de Olivier Pont et Regis Loisel et Francois Lapierre aux éditions Rue De Sevres

    bulle.noire sur Un putain de salopard Tome 4 : Le rituel de Olivier Pont - Regis Loisel - Francois Lapierre

    1972
    Au fin fond du Brésil, Max et Baia se sont retrouvés. Mais leur chemin ne s'arrête pas là pour autant. La course-poursuite continue. Accompagnés du vieux flic Régo, le jeune duo cherche à échapper à Mermoz dit le Manchot, le père de Max. Et ce n'est pas fini. Il va falloir s'enfoncer...
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    1972
    Au fin fond du Brésil, Max et Baia se sont retrouvés. Mais leur chemin ne s'arrête pas là pour autant. La course-poursuite continue. Accompagnés du vieux flic Régo, le jeune duo cherche à échapper à Mermoz dit le Manchot, le père de Max. Et ce n'est pas fini. Il va falloir s'enfoncer encore dans la jungle amazonienne pour avoir le fin mot de l'histoire. Qui est le père de Baia ? Elle et Max vont-ils pouvoir vivre leur amour ? Herman, malade, va-t-il retrouver la dépouille de sa fille avant de mourir ?

    Tout ça, c'est du charabia si tu n'as pas lu les tomes précédents. Et si c'est le cas, sache que tu as loupé une des meilleures séries de ces dernières années. Le récit de Régis Loisel est rempli d'aventures avec toute une galerie de personnages plus ou moins attachants et cet ultime tome vient conclure avec brio cette saga amazonienne trépidante. En voiture, en moto, en pirogue, cette course effrénée va prendre fin sur les révélations attendues depuis longtemps...

    Sacré challenge d'implanter toutes ces aventures dans la jungle... Le dessin d'Olivier Pont et les couleurs de François Lapierre sont à la hauteur. Les décors sont magnifiques, les personnages sont bien pensés, les pages se succèdent avec dynamisme. Comme chaque album de la série, une fois tournée la première page, il est impossible de ne pas aller jusqu'à la dernière !

    C'est bien aussi une série qui se termine. Surtout quand la qualité est au rendez-vous à chaque tome, que l'intrigue est dénouée et qu'on peut dire au revoir à des personnages sereinement. Un putain de salopard est une série incontournable et si tu es passé à côté, c'est le moment de t'y mettre !

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