"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sept histoires courtes magnifiquement racontées par Olivier Pont, l'auteur d'Où le regard ne porte pas. Une lycéenne mal dans sa peau; une femme au foyer qui, en 1968, va s'émanciper sur les barricades ; la responsable d'une petite boutique de sous-vêtements qui lutte contre les grandes enseignes ; une femme qui décide de poser nue comme modèle pour une raison très personnelle ; etc. Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels.
Ce roman graphique m'a totalement séduit en explorant le corps des femmes, leur fragilité, leur force, leur sensualité unique et leur quête d'épanouissement.
Sept courtes nouvelles dressant le portrait de femmes de différents horizons et de divers âges.
C'est un bel éloge poétique et délicat à la femme et à son corps.
L'auteur traite ce sujet avec pudeur et sensibilité, mettant en lumière la liberté des femmes par rapport à leur corps, affirmant qu'elles ont le droit d'être sensuelles ou non selon leurs propres envies, sans se soucier du regard des autres.
J'ai vraiment apprécié cette bande dessinée, autant pour son contenu que pour les illustrations aux teintes douces.
Ce qui m'a particulièrement touché, c'est la simplicité et la sincérité qui émanent de l'ensemble.
Cette belle lecture met l'accent sur la sororité et l'écoute entre femmes de manière prédominante.
C'est un ouvrage que je prévois d'ajouter à ma bibliothèque personnelle.
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Sept portraits de femmes, des nouvelles en bande dessinée. Elles sont toutes différentes mais ont en commun la volonté d'être libres et ne s'interrogent même pas sur l'égalité avec les hommes, ce n'est pas une question qui les taraude, elles se donnent le droit d'être au-dessus de cela.
Je voulais commencer cette année légèrement, avec une bande dessinée, force est de constater que si je commence bien avec le format choisi, la légèreté n'est point évidente.
Cholé vit mal son physique, Mathilde rêve de la liberté en 1968, Alison ne veut plus céder aux injonctions de l'industrie cinématographique, Sylvia voudrait garder son mari, Fanny veut poser pour des peintres amateurs, Elikya, comme Mathilde, mais loin d'elle rêve de la liberté et Fleur ne veut que le bien de ses clientes. Toutes sont très bien dessinées et mises en couleur. Elles vivent, se battent pour obtenir ce qu'elles veulent dans un monde masculin. Ce n'est pas facile, mais elles ne baissent pas les bras.
Très belle BD qui, comme l'indique le titre tourne autour des seins mais aussi des desseins de ces femmes. Rien de vulgaire, bien au contraire. Pourrait-on qualifier cet ouvrage de féministe ? Sans doute.
Je reviendrai une autre fois pour la légèreté et qui sait, ce ne sera peut-être pas avec une bande dessinée...
Un bel album dans lequel chacune de nous se retrouve sans doute un peu. Des nouvelles pleines de vérités, où les femmes sont plutôt mises en valeur, avec justesse et pudeur dans les confidences de leur rapport à leur féminité.
J'ai apprécie les dessins d'une grande sensualité tout en suggestion, rehaussés par la chaleur des couleurs.
J'ai été particulièrement émue par les histoires de Fanny et de Fleur.
Ayant un amour inconditionnel pour la poitrine je me suis jetée sur cette BD. Ce genre d’ouvrage, nous avons toujours tendance à le feuilleter pour vérifier qu’il n’y a rien de tendancieux, pas d’allusions sexuelles.
Et là, DesSeins est magique ! Olivier Pont a tout compris, il a réussit à saisir l’aspect important de notre poitrine sans s’extasier dessus, sans être vulgaire au contraire. C’est jackpot pour l’auteur qui nous dresse des portraits de femmes diverses de façon touchante, intimiste et délicate. Il parle des seins comme d’une preuve de féminité, comme d’une partie majeure de la femme sur le plan physique et mentale qui marque notre façon de nous comporter en société. La poitrine est ici synonyme de souffrance, de liberté, de beauté, de sensualité, d’acceptation mais surtout et toujours de féminité ! Les hommes présents dans cet ouvrage sont gauches, ne comprennent pas bien les femmes. J’ai eu un brin d’empathie pour ces hommes allant chercher des sous vêtements pour leurs femmes.
Merci à Olivier Pont d’avoir parlé ainsi des femmes et de leurs seins. La poitrine mise à nue dans toute sa fragilité et sa délicatesse. Beaucoup de poésie autant dans ces vies que dans le dessin qui représente ces femmes. Un bout de chair qui fait tant parler les hommes mais peu sont ceux qui savent faire rêver les femmes. Car oui, avec cette façon d’évoquer notre anatomie, l’auteur nous offre un moment de rêve. Peu importe qui nous sommes, peu importe notre physique, si nous nous sentons bien dans notre corps et que nous assumons notre féminité : nous sommes belles.
Je ne ferais pas de billet plus long, il n’y a pas besoin d’en dévoiler trop pour donner envie. A bon entendeur !
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