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Min Jin Lee

Min Jin Lee
Née à Séoul, Min Jin Lee a immigré aux États-Unis avec sa famille à l'âge de sept ans. Elle a également vécu à Tokyo, où elle a écrit Pachinko, son deuxième roman. Elle vit aujourd'hui à New York. Finaliste du National Book Award en 2017, Pachinko s'est immédiatement hissé au rang... Voir plus
Née à Séoul, Min Jin Lee a immigré aux États-Unis avec sa famille à l'âge de sept ans. Elle a également vécu à Tokyo, où elle a écrit Pachinko, son deuxième roman. Elle vit aujourd'hui à New York. Finaliste du National Book Award en 2017, Pachinko s'est immédiatement hissé au rang de bestseller international et est resté plus d'un an en tête des ventes du New York Times. Il a été traduit dans 30 langues et est en cours d'adaptation cinématographique.

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Avis sur cet auteur (32)

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    Couverture du livre « La famille Han » de Min Jin Lee aux éditions Charleston

    MAPATOU sur La famille Han de Min Jin Lee

    C’est parce que j’avais grandement apprécié « Pachinko » que j’ai eu envie de découvrir le premier roman de cette autrice, américaine d’origine coréenne, et qui vient d’être publié en France.

    J’avais réservé ce roman à la bibliothèque et je dois avouer que quand on m’a remis ce gros pavé de...
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    C’est parce que j’avais grandement apprécié « Pachinko » que j’ai eu envie de découvrir le premier roman de cette autrice, américaine d’origine coréenne, et qui vient d’être publié en France.

    J’avais réservé ce roman à la bibliothèque et je dois avouer que quand on m’a remis ce gros pavé de 826 pages, j’ai eu un petit mouvement de recul…allais-je réussir à en venir à bout ?

    La réponse est oui ! J’ai tout de suite adhéré à l’histoire de cette famille coréenne, immigrée aux Etats-Unis, dont on suit le parcours de la fille aînée, Casey, âgée de 22 ans.

    Grâce aux sacrifices financiers de ses parents, gérants d’une blanchisserie, et à des prêts étudiants aux tarifs exorbitants, la jeune femme est diplômée de Princeton. Casey est assez indécise quant à son avenir professionnel, mais elle est sûre d’une chose, elle veut gagner beaucoup d’argent et faire partie du monde des privilégiés vivant à Manhattan qu’elle a fréquentés pendant ses années d’études dans la prestigieuse université.

    Son parcours sera très chaotique. Ayant refusé son admission en droit à Columbia, elle accepte un emploi subalterne dans une banque d’affaires avant de reprendre des études dans une école de commerce. Mais comme elle a acquis tous les codes de la bonne société new yorkaise, elle arrive à se créer un réseau.

    Faite de hauts et de bas, sa vie personnelle et amoureuse oscille entre les deux cultures. Son désir d’intégration est très fort mais elle porte en même temps le poids des traditions coréennes.

    » La famille Han » foisonne de personnages et de récits de vies imbriqués comme des poupées russes à l’histoire principale. Chacun est intéressant ajoutant une pièce au puzzle de la société américaine qui nous est dépeinte.

    J’ai vraiment apprécié ce roman.

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    Couverture du livre « Pachinko » de Min Jin Lee aux éditions Charleston

    charlene_bzh sur Pachinko de Min Jin Lee

    Je n'ai pas été convaincue par cette saga coréenne. Si la 4e de couverture et les avis que j'ai pu lire m'ont donné envie de découvrir ce roman, j'en ressort déçue.

    J'aime les sagas familiales sur plusieurs générations. J'ai aimé ici le côté historique des relations entre coréens et...
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    Je n'ai pas été convaincue par cette saga coréenne. Si la 4e de couverture et les avis que j'ai pu lire m'ont donné envie de découvrir ce roman, j'en ressort déçue.

    J'aime les sagas familiales sur plusieurs générations. J'ai aimé ici le côté historique des relations entre coréens et japonais. Mais j'ai été déçue par la saga familiale.

    La première partie est passionnante, les personnages attachants. Les descriptions du mode de vie coréen et de la domination japonaise est réaliste. Mais plus j'avançais dans ma lecture, moins j'aimais ce que je lisais. Nous perdons peu à peu les personnages. Les descriptions devenant plus vagues, l'histoire répétitive ont eu raison de moi. Je suis pourtant allée jusqu'au bout pour connaître le destin de cette famille, mais sans l'engouement du début. Plus le récit avance, plus les années passent vite ne me laissant pas le temps d'intégrer les nouveaux membres de la famille, de les connaître et les reconnaître.

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    Couverture du livre « Pachinko » de Min Jin Lee aux éditions Charleston

    Sandrine Fernandez sur Pachinko de Min Jin Lee

    Sunja et sa mère Yangjin tiennent une pension sur une petite île, au large de Séoul. Les temps sont durs pour les deux femmes, dans la Corée des années 30 qui vit sous le joug des Japonais. Mais elles font au mieux pour accueillir les travailleurs et leur pension est réputée pour sa...
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    Sunja et sa mère Yangjin tiennent une pension sur une petite île, au large de Séoul. Les temps sont durs pour les deux femmes, dans la Corée des années 30 qui vit sous le joug des Japonais. Mais elles font au mieux pour accueillir les travailleurs et leur pension est réputée pour sa qualité.
    Jeune, jolie, et surtout innocente, Sunja se laisse séduire par Hansu, un étranger riche et beau parleur. Quand elle lui annonce qu’elle est enceinte, il lui avoue être déjà marié et père de famille. Le monde s’écroule pour Sunja qui, pour sauver son honneur, accepte d’épouser Isak, un pasteur coréen en route pour le Japon. De santé fragile, l’homme sait qu’il ne vivra pas vieux et qu’il ne pourra pas avoir d’enfant. Il accepte donc de reconnaître celui de Sunja et l’emmène avec lui à Osaka où vit déjà son frère.
    Au Japon, les conditions de vie sont rudes. Les Coréens sont des citoyens de seconde zone qui ont peu d’espoir de s’élever dans la société. Contre toute attente, Sunja met au monde un autre enfant, fruit, cette fois, de son mariage.
    La vie va suivre son cours, entre naissances et deuils, dans la communauté coréenne où la seule chance de faire fortune est de travailler dans le milieu du jeu du pachinko, mal considéré car contrôlé par les yakuzas.

    A la fois saga familiale et fresque historique, Pachinko raconte le destin de Sunja et des siens des années 30 jusqu’à la fin des années 80.
    C’est un roman passionnant qui englobe de nombreux sujets : l’exil, le déracinement, le racisme, la condition des femmes, la difficile intégration des Coréens au Japon. Mais il y est aussi question de la famille, l’amour, la solidarité, le mérite.
    D’une guerre à l’autre, les Coréens du Japon se sont retrouvés sans patrie après la séparation des deux Corées. Certains ont cru à la révolution populaire du Nord, d’autres sont retournés au Sud et d’autres, encore, ont choisi de trouver leur place dans un Japon peu accueillant mais synonyme d’un nouveau départ.
    Pachinko est une histoire triste et émouvante mais illuminée par des personnages forts, courageux, résilients et bienveillants. Une belle leçon de vie riche d’enseignements sur la culture coréenne.
    A dévorer !

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    Couverture du livre « La famille Han » de Min Jin Lee aux éditions Charleston

    Lecteurenserie sur La famille Han de Min Jin Lee

    Son livre « Pachinko » a été vendu à plusieurs millions d’exemplaires, adapté en minisérie par Apple+ et recommandé par nul autre que Barack Obama lui-même (qui y voit « une histoire puissante sur la résilience et la compassion »). On comprend que son éditeur en France, les éditions Charleston,...
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    Son livre « Pachinko » a été vendu à plusieurs millions d’exemplaires, adapté en minisérie par Apple+ et recommandé par nul autre que Barack Obama lui-même (qui y voit « une histoire puissante sur la résilience et la compassion »). On comprend que son éditeur en France, les éditions Charleston, décide de surfer sur ce phénomène en publiant son tout premier écrit - « La Famille Han » - dans lequel Min Jin Lee dépeint le quotidien et les épreuves vécues par la famille Han, d’origine coréenne, qui souhaite vivre le rêve américain et qui fait face à une pression de l’ascension sociale permanente.

    Fille d’immigrants coréens, Casey Han a été élevée dans le Queens dans le respect des traditions et des valeurs de ses parents. Propriétaires d’un pressing, ils ont travaillé dur pour payer les meilleures études à leur fille qui intègre la prestigieuse université de Princeton, afin lui permettre une belle carrière professionnelle.

    En se confrontant à ce monde luxueux qu’elle désire plus que tout mais qu’elle n’avait encore jamais connu, elle va mettre ses relations avec sa famille et ses origines à rude épreuve. De fil en aiguille, elle rentre en totale rupture avec son éducation et ses parents On suit alors sa vie à travers ses choix, ses ambitions, ses doutes et ses déceptions. Entre désillusions et mauvais choix, c’est tout son environnement familial et amical qui se trouve bouleversé.

    La condition sociale et l’argent tiennent une grande place dans ce roman. Cela tient notamment du fait que Casey est une fille instable, qui contractera de très grosses dettes, pour pouvoir jouir de la vie, comme elle l’entend. Un peu égoïste, elle ne rêve que d’une vie glamour à Manhattan.

    On la suivra, dans ses relations, avec ses parents, sa sœur, ses amies, ses amoureux, son travail, ses problèmes financiers… Au fil des pages on a l’impression de la voir multiplier les erreurs, accepter du bout du petit doigt les mains tendues à force que les gens insistent. Sorte de Rastignac moderne, elle peut vite agacer mais il est important de mesurer toute la dimension culturelle et cette fierté, propre à l’éducation coréenne.

    Ce qui peut être déstabilisant, mais qui fait tout l'intérêt de cette lecture, c'est que Min Jin Lee ne dénonce rien frontalement. Elle multiplie les scènes qui font grincer des dents, laisse les scènes toxiques se dérouler sans contrechamp. Elle n'est finalement tendre ni envers son héroïne ni envers son lecteur. Elle est sans concessions car elle écrit les choses telles qu'elles existent, faisant confiance à votre esprit critique. En revanche, fallait-il autant de pages pour le faire ? Rien n’est moins sûr. On notera quelques longueurs malgré un rythme bien maîtrisé, ponctué de plusieurs événements tout au long du récit. En résumé, l’histoire est prenante !

    On peut aussi regretter titre choisi pour l'édition française. « La famille Han » sonne comme un appel à retrouver une saga familiale. Mais le titre original « Free food for millionaires » est certainement plus représentatif de son contenu et redonne tout son cynisme et son ironie à la comédie humaine qui nous est offerte ici.

    Une lecture intéressante et bien maitrisée qui illustre la complexité de l’identité et de sa construction, des relations intergénérationnelles, mais aussi interculturelles. Malgré quelques longueurs, Min Jin Lee réussit à capter l’attention du lecteur en retranscrivant cette pression qui pèse sur les jeunes asiatiques, et en explorant les mécanismes sociaux et familiaux de l’addiction – qu’il s’agisse du jeu, de l’ambition, de la cigarette, de l’alcool, du sexe...

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