"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
la violence dans le couple concerne aussi les hommes, témoignage de l'emprise subi par le compagnon
"Sans le savoir, j'entre dans ce qui sera ma prison de souffrance, de rage, de colère, de peines et de douleurs pour les dix-sept à mois à venir..."
Bureau d'une juge.
Dossier volumineux.
Mon ex-compagne n'en mène pas large.
Je maintiens tout.
Ambiance tendue.
Un témoignage douloureux et courageux sur des violences physiques et psychologiques subies par Maxime Gaget.
Prisonnier des sentiments.
Honte.
Humiliation.
État de choc.
Totale impuissance.
Perversité.
Manipulations.
Emprise.
Cruauté.
Isolement.
Traumatismes.
Privations.
Victime.
Un tabou.
Une réalité conjugale.
Je ferme ce livre et je suis bouleversée et atterrée.
Atterrée devant tant de violence, de machiavélisme, que cela émane d'un homme ou d'une femme un tel sadisme laisse sans voix.
Bouleversée par le calvaire traversé par cet homme détruit aussi bien physiquement que mentalement. Il a bien sur pêché par naïveté, mais quand on se lance dans l'aventure de la vie à deux ne devrions nous pas tous être comme cela? ou est l'intérêt si on ne vit que dans l'idée que l'autre va nous voler, nous tromper...?
Je trouve très courageux de sa part d'avoir faire un témoignage de son calvaire et d'avoir affronté son bourreau en justice, chose déjà difficile pour une femme mais encore pire pour un homme.
Je ressors de ce livre tout simplement bouleversée, émue, triste, énervée et surtout stupéfaite. Triste histoire.
Alors, il est clair que c'est un sujet très, très tabou. Déjà que pour une femme battue par son conjoint reste vraiment délicat à en parler. Il faut donc beaucoup de courage pour se confier à autrui mais qu'en est il quand les rôles sont inversés ? Parce que là, pour le coup, il s'agit bien d'un homme battu par sa compagne. Cette histoire est véridique puisque c'est l'auteur lui-même, Maxime, qui se confie à nous. Il nous parle de son cauchemars avec cette femme, Nadia ; cette tortionnaire, son bourreau, le diable en personne. Rendez-vous en enfer, les gars. Alors à travers sa plume, on ressent toute la détresse de cet homme, qui, je vous assure, rend complètement dingue le lecteur. Je me suis demandée à plusieurs reprises, pourquoi il était encore là près d'elle ? Au point même de me dire s'il n'était pas tout simplement aussi maso qu'elle ?! Il y a de quoi se poser des questions, non ? Alors, on lit parce que finalement la fin est proche, espérant bien évidemment qu'il pourra réussir à bouger de là (il serait vraiment temps) et pourtant, les coups, les blessures et tout autre objet se trouvant dans le domicile... continuent à tomber en masse. Quand est-ce que tout cela va s’arrêter, hein ?? De la méchanceté pure et gratuite doublé d'une cruauté hallucinante. J'avais la nausée, du dégoût, de la haine et un peu de pitié pour lui ; parce que pour moi, un homme est censé être beaucoup plus fort physiquement qu'une femme, et pas une fois, il a esquivé les coups ou alors, j'ai mal lu. Quoi qu'il en soit, plus d'une fois, il avait cette possibilité de partir et il était encore là comme un automate. On appelle ça le verrou psychologique. Il ne peut donc plus rien faire à part encaisser. Verrouiller de l'intérieur le pauvre. On envie de le pousser, de lui dire : Maxime, punaise, tu fous quoi là ? Barre-toi.
Alors, oui, on se permet de juger. Juger, c'est facile, ça c'est certain mais au final, on n'est pas à sa place. Son éducation fait qu'il ne pouvait pas lui rendre les coups. On ne tape pas une femme. POINT. Et là pour le coup, elle aurait bien méritée une bonne droite, cette garce manipulatrice. Oh que oui. Pis la fin, quelle joie immense, si on peut dire ça comme ça, car bon, tout n'est pas terminé mais bien mieux que le début. Il faut attendre encore de longs, longs mois pour voir le bout du tunnel. Une histoire pareille, c'est totalement impossible d'en sortir indemne physiquement et psychologiquement. Il faut des années de récup, punaise. J'avais vraiment trop les nerfs. Du mal à avancer dans ma lecture à cause de certains passages qui bouleversent totalement l'esprit. Quant à la fin, la lettre des parents, quelle émotion. C'est triste, c'est beau. On se met à la place des parents. On pleure pour eux. On a mal pour eux mais ils sont là pour lui.
Moi : Quelques brides de mon enfance remontent à la surface. J'entends encore les cris, les hurlements, les pleurs de mon voisin. Cet homme battu pratiquement tous les jours par sa femme. Je l'entendais hurler comme un enfant dans le corps d'un homme pour toutes ses blessures internes et externes. J'étais là, pétrifiée dans la cuisine. Pis un jour, il est venu se réfugier chez nous. C'est pour cette raison que j'ai voulu me lancer dans cette lecture. Pour mieux comprendre. Je ne savais pas que cela pouvait exister. A vrai dire, j'avais complètement effacé tout cela de ma mémoire. Comme un choc. Et c'est en découvrant ce livre Ma compagne, Mon bourreau, que tout est remonté à la surface. Aujourd'hui,je me demande ce qu'il est devenu, mon voisin de l'époque. S'il a eu cette force de s'échapper ou de trouver une aide extérieur. Je l'espère en tout cas.
Cher auteur, quel courage de partager tout cela avec nous. Je ne vous juge pas mais un grand respect. Pour ma part, je recommande ce livre (papier ou numérique)
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