Cette première publication nous offre une dystopie féministe qui soulève de nombreuses questions
Cette première publication nous offre une dystopie féministe qui soulève de nombreuses questions
La couverture semblait attractive, la quatrième disait : » Laurène Duclaud revisite les codes et clichés du polar pour nous livrer la chronique de la vie d’une femme furieusement moderne. «
Je n’ai pas du tout accroché aux différentes histoires de ce roman. Je n’ai pas aimé le style.
Pourtant, j’ai essayé de reprendre sa lecture plusieurs fois mais j’ai fini par abandonner.
Je remercie lecteurs.com et les Editions La manufacture des Livres pour leur envoi.
Je remercie lecteurs.com qui m’a proposé ce livre ainsi que les Editions « La manufacture de livres » qui me l’ont envoyé. Ce fut une belle découverte littéraire et un agréable moment de lecture.
La couverture de ce polar attire tout d’abord l’œil, c’est un dessin qui représente deux femmes, probablement en planque, portant la parfaite panoplie du détective. Elle nous fait fortement penser aux affiches des films d’Humphrey Bogart des années 40. Au fil des récits, ce polar reprend tous les schémas de construction des romans d’Agatha Christie et des épisodes de ce bon Columbo.
Nous sommes à Gouine City ( GC, les mêmes initiales que Gotham City !), c’est une ville qui palpite et qui cogne, aussi addictive que destructrice. Comme partout, il y a des anarques, des coups de sang et des coups de poings. On peut y croiser des paumés, des mafieux peu recommandables et des idéalistes. Il y a également une grande communauté gay qui est régulièrement la cible de brutes décérébrées bien pensantes. C’est Alex Duke , qui fait partie de cette communauté, que nous allons suivre. Elle travaille pour une agence et est mi détective, mi garde du corps, elle obéit sans rechigner aux ordres que lui donnent Vi ,son amie de toujours. Avec elle nous allons connaître le mensonge, les crimes, les combats, la violence des hommes et des femmes et beaucoup de coups de foudre. Après plusieurs évènements tragiques, elle décide de quitter momentanément Gouine City pour faire un stage dans la petite ville de Fluette auprès de la célèbre détective Elvire Pottier ( une véritable Columbo en jupon ) qui va résoudre une nouvelle affaire et lui apprendre le métier. De retour à Gouine City, elle va devenir l’agente d’une jeune footballeuse talentueuse mais tout ne se passera pas comme prévu, car la corruption règne sur cette ville .
Avec cette première publication l’auteure nous offre une dystopie féministe qui soulève de nombreuses questions sur notre société. La narration fluide et parsemée d’humour, souvent noir, est très agréable à lire. La construction à la Agatha Christie nous emmène en terrain connu et nous fait sourire. Ici le sombre est traité avec la légèreté d’une comédie. Tous les codes et les clichés du polar américain sont revisités pour nous livrer la chronique de la vie d’une femme furieusement moderne et libre.
L’auteure, Laurène Duclaud est ingénieure et avait pour vocation de créer des jeux vidéos d’histoires cruelles et rigolotes, mais elle s’est rendu compte que c’était lent et perdait l’idée initiale et l’énergie précise. Elle comprit au bout de quelque temps qu’elle ferait mieux de les écrire. Grand bien lui en a pris.
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