Il est souvent difficile de démêler ce qui est plus subjectif dans le comportement violent d'un individu. La violence est à la base des pulsions humaines et l'explication de la plupart des relations. Sous cet éclairage pessimiste, on ne peut plus parler de bonne ou mauvaise violence, de violence progressiste et de la violence réactionnaire. Il est certain que l'évolution de nos sociétés vers une organisation sociale de plus en plus poussée fait apparaître des types de violence différents de ceux que l'on connaissait jusque-là. Les relations humaines sont basées sur la concurrence, la crainte et l'envie, et il devient dans ces conditions très difficile pour un observateur, impartial d'avoir recours à des notions de morale, ou de légalité pour juger de nature violente de certains comportements. Aussi il est indispensable de comprendre les mécanismes de la violence, pour ensuite se plonger dans une lecture apaisée certes, utopique de la non violence souvent idéalisée, un prêche continu au regard des idéologies philosophiques du bouddhisme, et autres philosophies religieuses éloignées des réalités du quotidien difficile, pour la plus grande majorité des humains. On se prend à rêver un monde nouveau, si seulement, en avions nous tous la capacité? pour adopter quelques sagesses afin de mieux supporter, prendre du recul sur ce qui nous semble surmontable ou pas. Tout n'est qu'apprentissage, l'amour aussi . L'auteur à la base est un véritable scientifique, un biologiste reconverti.
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