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1988. Charlie vient de perdre son père. La tristesse et la colère gagnent du terrain, reléguant sa passion pour le basket au second plan. Charlie est un enfant perdu et sa mère ne trouve plus de solution pour l’aider, le soutenir. C’est pourquoi elle l’envoie passer les vacances d’été chez ses grands-parents. Sans grande motivation, il accepte. Peut-être retrouvera-t-il goût au basket et à la vie …
« Les champions s’entraînent. Les crétins se plaignent, Chuck. L’amour. Le travail. La nourriture. Dans cet ordre. Il est temps d’entrer dans la partie, Charlie ! »
Comme dans son précédent roman, Frères, Kwame Alexander écrit en vers livres. La grande adepte que je suis des vers libres, surtout en littérature jeunesse, a donc beaucoup aimé le lire. Kwame Alexander traite une nouvelle fois de sujets profonds. Le deuil. La fin de l’enfance. L’identité. La construction. On y retrouve le basket, Mickaël Jordan et Cie mais plus en nuance que dans Frères. Dans ce roman, il est question de relations, plus que de sport. Qu’elles soient familiales ou amicales, elles gravitent autour de Charlie et donnent du sens au fond de l’histoire. Un magnifique roman, sensible et plein de bienveillance, tant sur la forme que le contenu.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2020/11/06/38633005.html
« À deux pas du panier, j’ai
Le mouv et le groov…
Ça CLAC ! et ça WIZ !
Non mais attends, toi, tu veux me CONTRER ?
Non mais attends, toi, tu veux me BLOQUER ?
Mate un peu ce rebond, YEAH !
Fais gaffe, man, sérieux,
Parce que je suis le king du SWING,
Le roi du dribble cROIsé
JE LANCE
je m’élance
et je te feinte pour que tu
G
L
I
S
S
E
S pendant que je
DÉBOULE, moi
vers la ligne d’arrivée, et du bout des doigts…
Direct au panier :
Baaaammmm ! Marqué ! »
ATTENTION, cet extrait annonce le rythme du texte. Ça slamme dans nos oreilles pendant 249 pages et c’est du pur bonheur.
L’histoire ? Celle de jumeaux « Deux paniers face à face. Identiques. » Josh et Jordan jouent au basket-ball, l’un est ailier et l’autre arrière, dans la même équipe. Ils ont ça dans le sang depuis leur naissance, car le basket est une histoire de famille. Leur père, Chuck Bell dit ‘Le Boss’ est un très grand joueur, aujourd’hui retraité, qui les entraîne chaque soir aux lancés francs. Les deux frères sont inséparables et se complètent à la perfection lors des matchs du championnat. Mais Alexia alias Miss Thé Glacé change le cours des évènements en touchant au cœur de Jordan. Les règles du jeu se modifient et le duo de frangins est mis à l’épreuve. Josh se sent abandonné et commet une erreur inqualifiable aux yeux de tous. Pour couronner le tout, les frères découvrent pourquoi leur père a dû mettre fin à sa carrière de champion tellement bien engagée. Les rebonds ne font que commencer.
Frères est le premier roman de Kwame Alexander, best-seller aux États-Unis et l’on comprend rapidement pourquoi. Ce mixte de slam et de vers libres est une véritable pépite. Je l’ai lu en apnée, d’une traite, au soleil et croyez-moi j’aurais aimé que cela ne s’arrête jamais. L’écriture rythmée se présente comme un match de basket, échauffement, premier, deuxième, troisième, quatrième quart temps et prolongations en y associant les pensées de Josh qui est le narrateur et les règles de jeu du père.
« La vie est un match,
ta famille est le terrain,
et le ballon, ton cœur.
Peu importent tes hauts,
peu importent tes bas,
n’oublie jamais
de laisser ton cœur
sur le terrain. »
La vie de cette famille est rythmée principalement de matchs mais n’allez pas croire que l’auteur n’aborde que ça dans son récit : il y aussi des conflits brutaux, des souvenirs qui font mal, des réconciliations inespérées, de l’amour et de la maladie. Tout au long de ma lecture, j’ai eu besoin de lire à voix haute, de scander haut et fort les mots de Kwame Alexander traduits parfaitement par Alice Delarbre. Frères est un texte sensible, plein d’amour où la complicité des jumeaux a toute sa place sur le terrain et dans les vestiaires. C’est aussi celui de la famille soudée envers et contre tout, celle qui fait grandir et trouver sa place dans le monde des adultes.
« La perte est aussi inévitable
que la neige en hiver.
les vrais champions
apprennent
à danser
dans
le blizzard. »
Envie de prolonger cette aventure littéraire ? Je vous invite à jeter un coup d’œil aux vidéos de Kwame Alexander et Randy Preston, son acolyte musicien, interprétant ce roman en slam.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/11/09/37775002.html
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