Des idées de lecture pour ce début d'année !
autrice franco-libanaise qui vient de publier Le Dernier Jasmin qui se passe surtout au Sud Liban au moment de la guerre israëlo-libanaise de 2006, elle ne dure que 33 jours mais impacte terriblement la famille.
Le Nom de mon père couvre les années 80 période de guerre civile. Un roman historique puissant sur le déracinement et la reconstruction par l'amour après la guerre.
Bassam a 19 ans lorsqu'éclatent en 2006, les bombardements: pour le jeune homme et les siens, la mort s'abat partout.
Après le Nom de mon père, voici Le dernier jasmin: ces deux romans évoquent le Liban et ses guerres. Pays martyr à mes yeux par sa situation géopolitique: Israël et Syrie qui l'occupent souvent.
15 ans de guerre civile en plus! En 2006, c'est la guerre des 33 jours. C'est à cette période que se situe le dernier roman. Une famille assez heureuse vit au Sud Liban, à Bint Jbeil: le père peu présent et brutal, la mère douce au passé tragique et qui veut donner à ses filles tout l'amour qu'elle n'a pas reçu, Rim née en janvier 1987,Zeinab en février 1988; elles sont fusionnelles. Elles n'ont pas de souvenir de la guerre qui s'est terminée en 90, tandis que les parents en ont souffert et voici qu'en 2006, la guerre de 33 jours israëlo-libanaise démarre .Dès le début Rim disparait avec un lourd secret: elle est enceinte et veut fuir avec son casque bleu, français; lequel disparait au même moment. Seinab ne comprend pas que sa soeur ne lui ait pas dit qu'elle attendait un bébé et qu'elle projetait de fuir avec Adel. Elle va rechercher partout une trace de Rim, en vain. Envoyée en France pour ses études, elle continue ses recherches. Devenue éditrice, un manuscrit lui parvient qui semble écrit par Rim. Elle se rend à l'adresse de l'expéditeur persuadée que sa soeur va lui ouvrir mais c'est une toute jeune fille qui apparait puis Adel. Seinab va découvrir l'atroce vérité.
Tout d’abord, je tiens à remercier les Éditions Frison Roche – Belles Lettres, pour cette touchante découverte !
Le peuple libanais est un peuple martyr, déchiré, mais ô combien résilient ! Il n’a cessé de souffrir de diverses attaques extérieures, querelles « intestines » ou guerres civiles … Et même, tout récemment, d’une tragédie sans précédent (l’explosion du port de Beyrouth) due entièrement à l’inconscience d’un gouvernement laxiste …
En juillet-août 2006, Camille était encore loin d’imaginer ce que Bassam pouvait vivre à Beyrouth : elle profitait (à dix-huit ans) de son séjour en Bretagne et envisageait avec joie ses prochaines études (un CAP de pâtisserie) sur Paris, où elle habitait …
Et c’est à Naples, en 2012, que Bassam et Camille vont se rencontrer, dans la pizzeria où le jeune homme travaille. Ils vont rester en contact, une fois la jeune femme rentrée chez elle. Se revoir et finir par se rejoindre à Paris en 2017. Se marier en 2019 puis avoir leur fils Nabil en 2021, leur fille Nahiza viendra par la suite …
Ce court roman (dont le style est – peut-être – un tout petit peu trop « factuel » – mais soyons indulgents : l’auteure est une primo écrivaine …) nous entraine dans l’histoire d’amour des deux jeunes gens, et les terribles souvenirs des (nombreux) drames vécus par le Liban, tout en omettant au cours de certains chapitres (volontairement je présume …) les dates des évènements relatés …
Juliette Elamine l’a dédié à son père, Nassem, tel un hommage à sa propre histoire. Un récit de 227 pages qui se lit pratiquement d’une traite. Et un épilogue qui se veut optimiste et positif, l’espoir d’un Liban enfin apaisé …
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."