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John King

John King
Né en 1960 en Angleterre, John King a connu un succès immédiat avec son roman Football Factory (éd. Points), adapté au cinéma par Nick Love en 2004 et premier tome d'une trilogie composée de La Meute et Aux Couleurs de l'AnKleterre, une fresque remarquable de la culture prolétaire britannique auj... Voir plus
Né en 1960 en Angleterre, John King a connu un succès immédiat avec son roman Football Factory (éd. Points), adapté au cinéma par Nick Love en 2004 et premier tome d'une trilogie composée de La Meute et Aux Couleurs de l'AnKleterre, une fresque remarquable de la culture prolétaire britannique aujourd'hui. Dans ses autres romans, Skinheads (Au diable vauvert) et The Prison House (à paraître chez le même éditeur), il continue, dans le style naturaliste qui lui est propre, à s'inspirer et à explorer le peuple anglais, sa culture et les racines sociales de la violence: punks, hooligans et autres joyeux damnés.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « England away » de John King aux éditions Au Diable Vauvert

    Louise Lombard sur England away de John King

    Avis Explobook 2016
    Sa recommandation par Irvine Welsh ( Trainspotting) m’a donné envie de le lire, bien que le foot ne soit pas ma tasse de thé. On retrouve dans ce roman le ton cru et vulgaire similaire à celui des personnages de Welsh, ou de Holden Caulfield de Salinger, la jeunesse en...
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    Avis Explobook 2016
    Sa recommandation par Irvine Welsh ( Trainspotting) m’a donné envie de le lire, bien que le foot ne soit pas ma tasse de thé. On retrouve dans ce roman le ton cru et vulgaire similaire à celui des personnages de Welsh, ou de Holden Caulfield de Salinger, la jeunesse en moins.
    England Away nous raconte en effet les aventures de Tommy, Harry et Bill, vieux hooligans anglais, et fiers de l’être. Cette bande de potes n’est néanmoins plus toute jeune : leur vingtaine lointaine commence à se faire sentir. Eux qui étaient soudés comme fer pour faire les quatre cent coups, globalement foutre le bordel dans les fan-zones à travers l’Europe, se retrouvent aujourd’hui diminués d’un membre : Rod, resté avec sa famille. Ils sont aussi plus nostalgique.
    En effet, entre les différentes étapes de ce qu’on pourrait qualifier de motto pour eux : « violence, sexe et alcool » - dans cet ordre - se dessine cette société anglaise populaire du foot, les conséquences de la guerre sur leur génération et des reflexions sur leur vie et le monde actuel. Le roman n’est donc pas dénué de tristesse et de profondeur.

    En dépit de leur violence, ces hooligans ne sont pas de si mauvais bougres que ça, ils ont leur propre justice, qui passe par la violence, mais leur morale n’est pas si différente des personnes lambda. Ils sont en fait plutôt attachants à leur façon, et nous donnent finalement envie de poursuivre leur aventure.
    La lecture semble égale au ton présent tout le long du texte : difficile car très peu de pauses. Le roman est en effet divisé en quatre grandes parties.

    Je ne saurais dire pour le moment si j’ai aimé ce livre ou non, mais il est intriguant et intéressant sur la société qu’il dépeigne.

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    Couverture du livre « England away » de John King aux éditions Au Diable Vauvert

    Maju Twin Books sur England away de John King

    Sorti pour la première fois en 2005 sous le nom « Aux couleurs de l’Angleterre », il ressort aujourd’hui avec le titre « England away » aux éditions Au Diable Vauvert. Aimant le football, j’ai choisi ce livre de l’opération Explobook de lecteurs.com.

    Ce roman très cru raconte le voyage vers...
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    Sorti pour la première fois en 2005 sous le nom « Aux couleurs de l’Angleterre », il ressort aujourd’hui avec le titre « England away » aux éditions Au Diable Vauvert. Aimant le football, j’ai choisi ce livre de l’opération Explobook de lecteurs.com.

    Ce roman très cru raconte le voyage vers Berlin via les Pays-Bas d’un groupe de hooligans anglais, supporters du club de Chelsea, pour assister à un match Angleterre-Allemagne mais surtout pour affronter physiquement les supporters adverses.

    Dès le début du livre, nous sommes immergés directement dans l’ambiance nationaliste et populaire. Il faut gruger le douanier, ils se doivent de provoquer les supporters des autres clubs anglais sur le ferry et prennent du bon temps dans les bordels hollandais. Le chemin jusque Berlin est encore long… Tel est le début du périple de ces hooligans issus des quartiers populaires de Londres où la violence sociale fait rage.

    L’auteur ne nous épargne pas, le style est cru, direct et violent. Il témoigne sans fard de la réalité de ces jeunes fans de foot (on finit par en douter…) ou de sang. Le style rend parfaitement compte de cette atmosphère et on découvre tout un univers inconnu qui nous fait réfléchir. J’ai aimé cet aspect du livre mais j’avoue avoir eu du mal avec le style, souvent vulgaire.
    Cependant, la forme m’a encore plus gênée et déstabilisée. En effet, le roman est divisé en quatre parties mais il n’y a aucune subdivision en chapitres et peu de pauses pour reprendre son souffle. J’ai donc eu des difficultés à structurer ma lecture et à comprendre les enchaînements entres les différents personnages. Pour finir sur une note positive, j’ai beaucoup aimé les passages relatant les souvenirs d’un des personnages plus âgé ayant participé au Débarquement de Normandie.

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    Couverture du livre « England away » de John King aux éditions Au Diable Vauvert

    Emilie Musseau sur England away de John King

    L'aventure commence lorsqu'un jeune hooligan décide de faire la route jusqu'à Berlin via la Hollande pour assister à un match Angleterre-Allemagne qui deviendra historique... Dans un réalisme social empreint de poésie brute, un grand roman sur la culture du foot, les classes populaires anglaises...
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    L'aventure commence lorsqu'un jeune hooligan décide de faire la route jusqu'à Berlin via la Hollande pour assister à un match Angleterre-Allemagne qui deviendra historique... Dans un réalisme social empreint de poésie brute, un grand roman sur la culture du foot, les classes populaires anglaises et leur langue, les racines du nationalisme et de la violence sociale.
    Pour parfaire le résumé : Le destin de ces trois personnages issus de la classe populaire anglaise Tommy Johnson, Harry Roberts et Bill Farrell, des hooligans anglais, suivent l'équipe nationale d'Angleterre de football pour un match à l'étranger. Ils prennent le ferry puis passent quelques jours de débauche à Amsterdam avant d'arriver à Berlin.

    C'est un roman social qui décrit le peuple anglais, sa culture avec les portraits de prolétaires, punks, hooligans, skinheads. Des êtres en marge de la société ? C'est que l'on est enclin à penser.
    Il y est décrit l'envers du décor de notre sport national : Le Football.

    Moi perso je ne suis pas fan de Foot, donc je n'étais pas chaude de me lancer dans la lecture.
    L'auteur emploi des mots très trashs, il se met dans la peau de ses héros. Il sait les faire vivre.
    Extrait : « si tu prends le nombre de types qui s'intéressent au foot, puis fait le compte de ceux qui suivent effectivement l'équipe nationale, tu tombes sur un pourcentage franchement minimum. »
    Si vous êtes comme moi pas trop supportrice et bien ce roman ce n'est pas pour vous. Mais on peut toutefois se laissé tenter. Les mots sont cependant crus et les héros disent réellement ce qu'ils pensent. Sexe et violence sont au programme dans ce road trip. Il y a beaucoup de stéréotypes de langage. Nos héros semble manquer de culture mais derrière leurs paroles acerbes et leurs actes ils possèdent tout de même un cœur. Par ailleurs nos héros peuvent se révéler attachant malgré le fait que je les trouve assez caricaturaux. Ils vivent une aventure au sein d'un monde hostile. La guerre resurgit et les poursuit. L'auteur aborde également le thème de la prostitution.
    Les puissants, les vainqueurs sont redoutables.

    Bref, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Je pense que c'est une lecture masculine mais ce qui n'empêche pas aux filles de découvrir ce livre. L'écriture étant fluide, la lecture est facile. Donc je le conseillerai pour son côté culturel et si vous êtes amateur de football. De plus divers problèmes et faits de sociétés y sont décrits. Cela vaut donc le coup d'oeil ! Laissez vous embarquer dans une nuée de loyauté qui vous tiendra en haleine dans ce club très étrange où l'amitié se jouent des mots.

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    Couverture du livre « White trash » de John King aux éditions Au Diable Vauvert

    Jérôme Touzalin sur White trash de John King

    Critique de White Trash de John King.
    Dans une Angleterre contemporaine peu reluisante, qui semble encore imprégnée de l'époque Thatchérienne, deux vies qui ne se croisent pas, comme chacune avançant sur son trottoir... Ruby, une infirmière qui travaille dans un hôpital public, sensible et...
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    Critique de White Trash de John King.
    Dans une Angleterre contemporaine peu reluisante, qui semble encore imprégnée de l'époque Thatchérienne, deux vies qui ne se croisent pas, comme chacune avançant sur son trottoir... Ruby, une infirmière qui travaille dans un hôpital public, sensible et consciencieuse, simple dans ses goûts et ses idées qui voit la pauvreté, la souffrance, la vieillesse, la solitude et pour échapper à cela se distrait en boite et boit force bières au pub... écriture trash pour elle, restituant toute une classe sociale engoncée dans une presque misère et M. Jeffreys, un médecin, directeur de ce même hôpital, plus directeur et administratif rigoureux que pratiquant la médecine, soucieux, avant tout, de l'équilibre des comptes... On voit le bourgeois nanti, cultivé, toujours du bon côté des évènements... écriture soignée pour lui... il affecte un souverain mépris pour tous ceux qui marchent sur le trottoir d'en face, prône la sélection naturelle et un libéralisme débridé... auquel il entend bien contribuer, à sa manière... je ne dirai pas laquelle, c'est un des suspens du livre... il avance avec un certain mépris tout en cultivant ses petits vices... suspens là aussi... La rencontre entre ces deux là, est-elle possible, et pour quel résultat ?

    On sent que l'auteur, par son style, maîtrise bien le monde des petits qui s'étourdit dans les pubs qui sentent la bière, les frites, les hamburgers et à travers le seul personnage de M. Jeffreys, il donne à voir, avec justesse, cette bourgeoisie qui se parfume au Chanel, calfeutrée dans sa supériorité et qui ne lâche rien...
    Au delà des péripéties romanesques qui parcourent le roman et qui captivent notre attention, on a une très belle vue sur l'Angleterre d’aujourd’hui, toujours cloisonnée dans ses classes sociales.

    Jérôme Touzalin

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