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Marre des livres parlant des vampires ? On ne va pas trop en vouloir à l'École des Loisirs de surfer sur la vague puisque La société des S est un bon roman de vampires, disons un peu plus "intellectuel" que les autres, destiné aux adolescents autant qu'aux adultes, et sortant un peu des clichés habituels sur les suceurs de sang.
Arriella, surnommée Ari, est l'héroïne et la narratrice de cette histoire. Elle a toujours cru que son père, Raphael Montero, était végétarien, souffrait d'un lupus l'empêchant de se promener en pleine lumière... Elle n'a jamais quitté le manoir familial, car c'est son père qui lui sert de professeur... jusqu'au jour où Mrs McGarritt, la personne chargée de lui faire la cuisine, l'emmène dans sa propre maison pour rencontrer sa nombreuse famille. Ari découvrira alors la vie d'une famille "ordinaire" et deviendra amie avec Kathleen, une des filles de Mrs McGaritt.
Petit à petit, elle se pose des questions sur son père, le soupçonnant fortement d'être un vampire, surtout que de nombreux faits troublants ne la rassurent guère : le chat des voisins tué d'une manière horrible, la sensation de sentir une présence à ses côté, le mystère autour de la disparition de sa mère, puis le meurtre de sa meilleure amie...
Premier volet d'une trilogie, on peut tout de même lire La société des S comme un livre à part entière car Ari parviendra à éclaircir les mystères qui l'entourent.
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