Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Vous connaissez, j’imagine, l’expression : « garder le meilleur pour la fin » ? Eh bien c’est ce qu’a fait Germain Huby dans cette BD : il a gardé le meilleur gag pour la fin. Et, effectivement, j’ai bien ri sur cette dernière page. sur les précédentes, beaucoup moins. C’est un peu embêtant parce qu’avec une BD d’humour, si on ne rigole pas…
En effet, je trouve les gags très inégaux et si l’on sourit régulièrement, ce n’est jamais la poilade totale (à part peut-être ce fameux dernier gag à base de raclette…). Tout au plus peut-on y déceler un regard acerbe sur certains travers de nos sociétés, mais si l’observation est juste, la transformation de celle-ci en objet comique me semble rarement atteinte. Dommage…
Côté dessin, il n’y a rien à dire, l’auteur maîtrise parfaitement les codes de ce type de BD, que ce soit sont trait à la fois réaliste et épuré, ses couleurs pastels ou encore la façon qu’il a de nous sortir de vraies « tronches » : un régal.
Bref, une BD trop inégale à mon goût de la part d’un auteur pourtant très talentueux.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
