Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
« On ne sait jamais tout de l’autre, on n’en sait même pas grand chose »
En ce dimanche ensoleillé sur les hauteurs de Sèvres, Charles Perrière fête ses cinquante ans entourée de sa femme Alice et de leurs trois enfants. Scène d’une vie de famille ordinaire aire pour ce directeur de l’IGPN à la carrière exemplaire, à la droiture irréprochable. Mais qui est vraiment cet homme qui revêt toutes les apparences de la normalité? Que ce cache t-il derrière la façade sans aspérité de ce couple modèle, de cette famille parfaite ? Et que vient faire cette juge d’instruction dans ce tableau idyllique? Bienvenue dans l’envers du décor, dans les rouages implacables d’un engrenage ou secrets et non dits viennent lentement lézarder les fondations de cette famille.
.
Une fois n’est pas coutume, j’ai commencé ce livre, sans n’en rien savoir, et c’est le conseil que je vous recommanderais de suivre. Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Fabrice Tassel met en place minutieusement toutes les pièces d’un drame intimiste qui m’a captivée et que j’ai dévoré en quelques heures.
Avec acuité, il gratte le vernis de respectabilité de cet homme complexe, il explore les fissures qui s’installe dans ce couple, met à jour ses fragilités et dissèque ses failles dans un récit implacable qui a plusieurs reprises surprend le lecteur par des rebondissements habilement posés. La construction, faite d’aller retours sur près de 30 ans de vie est juste parfaite, et à la manière d’un puzzle où chaque pièce s’imbriquent elle dévoile peu à peu la complexité de ce personnage que l’on se plaît à détester. Sa soif de puissance, sa mauvaise foi, ses colères, son besoin absolu de contrôle, tout concourt à l’accabler alors que lui continue à à se convaincre « d’être obligé de faire du mal pour construire tout ce bien ».
Quant à la fin il serait criminel de la dévoiler mais elle est magistrale, à l’image de ce roman.
Coup de cœur inattendu pour un auteur que je découvre. D’autres titres à me recommander ?
Un roman plus que surprenant dans lequel je me suis lancée sans rien en connaitre. Un rythme plutôt lent. Je me suis longtemps demandée où l’auteur voulait bien nous mener. Y aurait-il une réelle intrigue dans ce roman ou cela allait-il rester sur l’histoire de ce couple quelque peu classique , formé par Charles et Aline, couple que l’on voit vieillir ensemble, durablement.
J’ai également été surprise par la construction du récit avec des bons de géant dans le temps, tantôt dans l’avenir, tantôt dans le passé.
Puis, une image plus définie de la famille formée par Charles, Aline et leurs enfants va prendre forme.
Et j’ai été embarquée dans leur histoire de vie, dans leur quotidien, dans leurs états d’âme. Les personnages sont décrits par leurs actes, par leur caractère, par leurs interactions plus que par leurs traits physiques. Aucun des protagonistes de l’histoire ne m’a laissée indifférente.
J’ai adoré ce roman, lent, sombre, très bien écrit, à l’atmosphère noire, aux personnages attachants ou détestables, au ton sarcastique.
J’ai adoré retrouver le personnage de madame la Juge, dont j’avais fait la connaissance dans le précédent roman de cet auteur, On dirait des hommes.
Un roman très réussi où les non-dits dévoilent leur dangerosité
Comment un couple peut-il survivre à la perte de leur enfant unique, quand bien même il s'agirait d'un accident ? Comment ne pas être rongé par la culpabilité, même si le père a tout tenté pour sauver son fils de la noyade ? Peut-être en cherchant un responsable comme l'a suggéré leur avocat. Et si c'était la faute à ce foutu anneau d'amarrage ? Voici onze mois que l'accident s'est produit, qu'Anna et Thomas Sénéchal tentent de survivre à cette tragédie. Heureusement, ils ont leur travail. Elle, infirmière à domicile. Lui, agent immobilier. La juge d'instruction qui a été saisie de cette affaire doit rédiger son ordonnance de clôture. Avant de s'y atteler, elle souhaite entendre une dernière fois les parents. Très consciencieuse cette magistrate, un peu trop selon certains. Certes, un détail aurait pu échapper à tous, mais la priorité du moment n'est-elle pas la plainte qu'Iris le Bihan a déposé contre son époux pour violences conjugales ? La juge passe d'un dossier à l'autre, d'un couple à l'autre. A priori, ces hommes et ces femmes n'ont rien en commun, et pourtant... Que sait-on réellement de leur intimité une fois les portes closes ?
C'est avec beaucoup de finesse que Fabrice Tassel détricote la psychologie de ces âmes tourmentées. Par de subtils retours en arrière, l'auteur égrène toutes les frustrations accumulées qui ont entamé l'amour propre de ces hommes, tous ces comportements, ces non-dits qui entachent la vie de famille, qui rendent le quotidien de ces couples de moins en moins supportable, qui font vaciller ces êtres, les font chuter du côté obscur jusqu'à ce que la vérité jaillisse.
On dirait des hommes est un roman noir psychologique dont l'intrigue se met lentement mais surement en place. Il se lit d'une traite, les chapitres sont courts mais denses. Les personnages parfaitement campés, profondément humains. C'est un thriller qui met en exergue la faiblesse des hommes et la force des femmes. Et souvenez vous, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses.
https://the-fab-blog.blogspot.com/2024/08/mon-avis-sur-on-dirait-des-hommes-de.html
Le roman raconte l’histoire de Thomas et Anna, des parents endeuillés après la mort tragique de leur fils Gabriel, emporté par les vagues lors d’une promenade. Ce drame se trouve au cœur de l'intrigue, avec une enquête menée par la juge d'instruction Dominique Bontet, qui tente de faire la lumière sur les événements, alors qu’un autre dossier, celui de violences conjugales, croise cette histoire.
L’un des thèmes centraux du roman est la fragilité des relations, qu’il s’agisse du couple Sénéchal, abîmé par le deuil, ou de la vie personnelle de la juge, elle-même confrontée aux difficultés familiales. L’histoire explore comment les relations humaines se fissurent sous le poids de la douleur, des attentes sociales, et des drames personnels. Ce thème commun relie les différents personnages du roman, mettant en évidence leurs vulnérabilités face à l’adversité.
La place des hommes et des femmes est également un élément fort du récit. Les hommes, qu’ils soient accablés par la culpabilité comme Thomas ou coupables de violence comme Patrice, apparaissent souvent en position de faiblesse. À l’inverse, les femmes sont dépeintes comme plus résilientes, qu’il s’agisse d’Anna, tentant de faire face à la mort de son fils, ou d’Iris, cherchant à échapper aux abus de son mari. Le titre "On dirait des hommes" souligne cette dichotomie, suggérant que les hommes échouent souvent à répondre aux attentes sociales, tandis que les femmes démontrent une force inattendue.
Fabrice Tassel livre un roman noir intense, qui oscille entre drame psychologique et enquête. Son écriture est directe, avec une précision qui met à nu les complexités émotionnelles des personnages. Le roman est à la fois émouvant et dérangeant, reflétant les failles humaines et les vérités cachées.
Ce livre se révèle une réflexion sur la nature humaine, le poids du mensonge, et la douleur du deuil, avec des portraits nuancés qui capturent la complexité des relations humaines. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/06/on-dirait-des-hommes.html
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...