Tout le monde connait Hélène, Ulysse, Castor, Pollux et, dans une moindre mesure, Agammemnon ou Iphigénie grâce aux cours de latin et aux grands classiques étudiés au collège.
Mais qui connait le nom de Clytemnestre et sait a situer dans la mythologie ?
Constanza Casati veut réparer cette injustice et lutter contre le machisme qui ne date visiblement pas d'hier.
En effet, Hélène n'est connue que par sa beauté et sa fuite qui provoque la guerre de Troie. Quand à Iphigénie, elle est sacrifiée par son père contre des vents porteurs. Ce ne sont pas des rôles très flatteurs. Clytemnestre joue dans une autre cour, à un autre niveau et si son destin est aussi tout à fait tragique, elle ne se laisse pas faire, se bat et se venge.
La première partie est intéressante, on découvre les personnages dans un contexte "historique" assez riche. Les sentiments de Clytemnestre sont bien restitués. Mais petit à petit les personnages secondaires abondent tout comme les intrigues et cela devient un peu lassant. A ma grande honte, je ne l'ai pas terminé. Je l'avais laissé reposer un peu sur ma table de chevet et lorsque j'ai voulu le reprendre, je n'en avais plus envie et il était temps de le rapporter à la médiathèque. J'aurais pu le prolonger mais j'ai eu le sentiment de n'avoir rien de plus à en tirer.
Ce n'est donc qu'un demi-avis sur un livre qui semble très apprécié par celles et ceux qui ont eu la décence de le terminer avant d'en parler :-).
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