"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au carrefour des étoiles est un classique de la science-fiction d’un auteur de l’âge d’or que j'aime beaucoup et qui a reçu le prix Hugo en 1964. On retrouve ici tout ce que j'aime chez Simak. Ca se lit tout seul, c'est écrit simplement sans être simpliste et même si c’est de manière un peu différente, il y a un petit côté relation à la nature/campagne très agréable. Pour l’histoire, on découvre un petit village à la campagne où perdure un mystère. Une belle maison isolée abrite un habitant très étrange. Il ne sort jamais mais surtout il n’a pas l'air de vieillir et cela depuis très très longtemps. Un agent du gouvernement va donc essayer de savoir ou plutôt de comprendre la situation. Qu'est-ce qui se passe derrière ce portail ? Que cache cet ermite qui semble ne pas vieillir ? Comme le titre l’indique, c’est n’est pas du côté des vampires qu’il va falloir chercher la réponse. C’est un récit autour du premier contact et des relations avec et entre extraterrestres. J’ai beaucoup aimé cette ode à aimer autrui et la différence. C’est beau, ça se lit tout seul et je trouve que ça a plutôt bien vieilli. On ne va pas se mentir pour un texte de 1963, un passage annonçant qu’un individu puisse être soit mâle, soit femelle, soit autre chose c’est osé.
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