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Le sentiment d’un énorme gâchis en refermant ce livre. Comment une population entière peut-elle disparaître par le sentiment de supériorité d’une autre ? Cette autre qui se révèle en fait bien inférieure à celle qu’elle méprise.
La colonisation dans toute son horreur : mépris de l’autre, atrocités, tortures, saccages, déni d’existence…jusqu’à l’extermination totale.
En l’an mil, Anin, le Béothuk fonde un nouveau clan et organise la vie sociale sur l’île de Terre-Neuve. Il devient une légende vivante et de générations en générations, les « raconteurs » vont transmettre l’histoire de leur peuple et les règles de vie.
Il faudra cinq cents cycles de saison (cinq siècles) pour bâtir cette société pacifique, respectueuse et sage, basée sur la transmission et la solidarité.
A partir des années 1500, des navires étrangers arrivent, venus de France d’abord, puis d’Angleterre. Les Béothuks doivent s’organiser contre ces étrangers peu respectueux de leurs vies. Vers 1600, les anglais réussissent à s’installer sur les côtes, repoussant les indiens qui doivent reculer dans les terres, les affamant, les tuant, les capturant vivants pour les exposer comme des bêtes de foire en Angleterre. En deux siècles, les Béothuks verront les leurs disparaître progressivement jusqu’à l’extinction totale de leur race.
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