"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Anne, journaliste dans une revue féminine, vient d'apprendre la mort de sa grand-mère qu'elle n'a pas revue depuis l'enfance.
Seul membre restant de la famille, elle se rend à Innsbruck pour organiser les funérailles.
Et là, elle découvre les carnets intimes de cette grand-mère dont elle ignorait tout.
Carnets écrits en 1943 lorsqu'elle a été envoyée dans un établissement nommé Le bois des ombres, pour gens fragiles nerveusement.
On est en plein nazisme.
Une tragique tranche d'histoire où les déficients mentaux étaient éliminés.
Ce récit est très bien mené.
Il se dévore littéralement.
Alternent les chapitres de 1943 et ceux de 2014.
Et l'on passe de l'un à l'autre avec une curiosité de plus en plus grande au fil des pages.
L'ignominie et la barbarie de cette tranche de l'histoire ne cessera jamais de nous remuer.
En nous les faisant revivre, l'auteur a su en même temps dresser deux beaux portraits de femmes.
La grand-mère et la petite-fille.
Rien à reprocher au style, rien à la progression de l'histoire.
Je n'étais pas spécialement attirée par le sujet, mais je ressors remuée et contente d'avoir lu cette histoire passionnante.
Anne Südhausen est journaliste pour un magazine féminin à Hambourg. A la mort de sa grand-mère avec qui elle a depuis longtemps perdu le contact, elle se rend à Innsbruck pour organiser l’enterrement. En fouillant la maison de la défunte, Anne découvre une boite qui lui est destinée : à l’intérieur, une vieille chapka portant les initiales « C.A », ainsi qu’un pendentif représentant un caducée, symbole de l’ordre médical. Pas un mot pour expliquer ce leg étrange, mais Anne trouve bientôt une collection de cahiers intimes rédigés par sa grand-mère en 1943, lors d’un séjour dans une clinique autrichienne appelée Le bois des Ombres… Anne se plonge dans cette lecture intrigante, mais se rend vite compte que les deux derniers cahiers ont disparus…Qui a pu dérober ces journaux intimes ? Dans quel intérêt ? Charlotte, la grand-mère était entourée de personnes en apparence dociles, comme son amie Marie Pramstaller, ou sa voisine si serviable, mais un peu trop curieuse… Qui est le mystérieux neurologue Siegfried Rattler dont Anne a fait la connaissance à bord de l’avion la menant à Innsbruck ? Que se passait-il durant la seconde guerre mondiale dans cette mystérieuse clinique perdue au milieu des forêts autrichiennes ? Autant de questions auxquelles nous avons hâte de pouvoir répondre en tournant les pages de ce roman.
Je m’attendais à beaucoup de noirceur en ouvrant ce livre, la quatrième de couverture évoquait en effet des « expériences psychiatriques menées par des nazis« … Mais j’ai trouvé quelque chose de bien différent et je n’ai pas été déçue de cette lecture : l’auteure excelle dans l’art de raconter avec douceur et brio un sombre pan de notre histoire.
Deux femmes, deux époques distinctes, qui vont finalement se retrouver par l’intermédiaire des écrits intimes de l’une : un héritage émouvant grâce auquel Anne apprendra à connaître cette grand-mère si particulière, ayant vécu dans l’ombre d’un frère jumeau trop tôt décédé au combat, avant d’être appelée à jouer elle-même un rôle au sein d’une mission de résistance face à l’armée allemande.
Une lecture cosy, reposante, avec parfois quelques longueurs et répétitions évitables mais vers la fin, j’ai eu une envie irrésistible de comprendre et les pages se sont succédé à une vitesse folle. J’ai trouvé la fin émouvante et juste: l’auteure, avec le recul sur cette période éprouvante, dévoile un dénouement emprunt de sagesse et d’humanité.
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J’ai beaucoup aimé ce livre. Aidé par une ambiance incertaine, pesante, noire, froide, on se laisse happer par l’histoire, on fait également sa propre enquête, on se méfie de chaque personnage, tous aussi mystérieux les uns que les autres. J’ai apprécié le thème du livre, sujet très peu abordé, la psychiatrie pendant la seconde guerre mondiale et les « expériences médicales » effectués par les nazis sur les patients. On retrouve aussi un sujet plus classique mais tout aussi important qui est la résistance.
Cependant il me manque quelque chose. Le bois des ombres, est une clinique psychiatrique qui prend réellement soin de ses patients……. Elle semble être une des rares à le faire. Mais que se passait-il dans les autres hôpitaux psychiatriques ? Quelles sont les autres expériences qu’exerçaient les nazis sur les patients hormis celle (Et unique) évoquée dans le livre ??
Sinon le livre était très plaisant à lire, je ne regrette pas du tout cette lecture.
Anne Sudhausen déprime. Elle vient de se faire quitter par son mari pour une femme plus jeune, elle vit seule, n'a plus de famille. A hambourg, il y a seulement son travail de journaliste pour un magasine féminin et sa meilleure amie. Mais, elle reçoit un coup de téléphone qui va tout changer. Sa grand-mère, qu'elle avait perdu de vue depuis des années, vient de mourir. Dans la maison, Anne retourve des carnets que sa grand-mère Charlotte a rédigé en 1943 lorsqu'elle était au Bois des Ombres. C'est tout une partie de sa vie qu'Anne va découvrir au fil des pages. Mais au fur et à mesure de sa lecture, le mystère se fait de plus en plus grand. Quelle était cette mystérieuse clinique ? Quelles sont les identités réelle de ceux qui y séjournéent ? Pourquoi manque-t-il les deux denriers carnets ? Qui est cet étrange Siegfried Rattler, cet inconnu qui s'intéresse autant à Anne et ses carnets ? Autant de questions qu'Anne va devoir résoudre.
J'ai beaucoup aimé le fait de découvrir en même temps qu'Anne les bribes de souvenirs de sa grand-mère. J'ai aimé le suspens qui s'y glisse pour ne rien révéler des secrets avant les derniers chapitres.
C'est un roman poignant. Chaque personnage possède une face claire et une face sombre comme le fait si bien remarquer Anne dans le récit. Ce qui rend le suspens très présent et les secrets bien gardés.
Un très beau récit plein d'humanité, rendant hommage à tous ceux qui ont voulu résister àl'horreur de la seconde Guerre Mondiale. Il nous montre la force des gens pour s'en sortir, s'entraider face au nazisme et à l'extermination "Un mensonge qui portège la vie d'un être humain ne vaut-il pas mieux qu'une vérité qui lui fait courir des risques ?". A l'heure où tout est méfiance, espionnage, dénnonciation,la peur quotidienne, on découvre des personnages plein de courage. "ça nous donne une idée d la facilité avec laquelle les autres nous jugent, sans rien savoir des épreuves et de la culpailité qui nous ont façonnés."
Sitôt commencé, on se laisse happer par la jolie plume de l'auteur, par les secrets de famille que retracent les carnets de Charlotte.Quand des petits morceaux du passé s'insèrent dans le présent, quand des histoires et des vies s'entremêlent, cela donne un roman bouleversant.
Un récit très documenté sur la psychiatrie et sa prise en charge durant cette période sombre. On sent que l'auteur maitrise son sujet. Un très bon premier roman sur un sujet peu abordé.
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