"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chère Mrs Bird" est un petit bonbon, un charmant roman so british.
On fait connaissance avec des jeunes gens vivant dans le Londres des années de guerre. Les Londoniens vivent au rythme des attaques des bombes allemandes. Les Anglaises se rongent les sangs au foyer et gèrent le quotidien ; certaines d’entre elles participent d’une façon ou d’une autre à l’effort de guerre.
Emmy, l’héroïne a le rêve de devenir correspondante de guerre. Après avoir répondu à une annonce, elle parvient à se faire engager dans ce qu’elle pense être un grand journal. Déception quelques jours plus tard. Emmy va devoir trouver sa place même s’il faut prendre quelques risques et commettre quelques actions de rébellion… Notre héroïne est une jeune femme très spontanée, voire maladroite, ce qui lui vaut quelques mésaventures. Sa personnalité fait aussi le piquant du roman, apporte une certaine fraîcheur au personnage et de l’humour aux dialogues et situations ; sa réelle volonté de participer à l’effort de guerre, son poste de bénévole à mi-temps au standard des pompiers, sont louables et la rendent fort sympathique.
De façon générale, tous les personnages croisés dans ce roman sont plutôt attachants si ce n’est Mrs Bird, qui reste de bout en bout une véritable harpie. Bunty, l’amie de toujours, sage et raisonnable, Mr Collins, bougon mais au grand cœur, Bill, le pompier héroïque…
J’ai aimé que le roman alternent les moments légers et pleins d’humour et les moments plus réalistes, et plus graves liés à la guerre. Les lettres rédigées par les lectrices du journal sont émouvantes et on perçoit à travers elles toutes les difficultés d’une époque et les préoccupations des femmes. La plume d’A.J. Pearce est agréable, parfois quelque peu désuète pour s’adapter à l’ambiance de son intrigue.
C'est une lecture qui se savoure avec un thé anglais, quelques scones et du lemon curd... Ne pas se fier au titre qui peut laisser présager une lecture trop facile, on a du mal à le lâcher une fois commencé.
Posons le décor : un Londres qui survit et se bat au rythme des bombardements allemands et notre Emmy qui se rêve correspondante de guerre. Par un (malencontreux) concours de circonstances, elle va terminer à la rubrique courrier (bien plan-plan) du Woman's friend, sa mission étant de répondre uniquement aux courriers "vertueux" des lectrices... Autant dire la catastrophe totale pour cette jeune femme ultra motivée.
Bon vous vous en doutez, la rubrique courrier de la terrible (et soporifique) Mrs Bird va prendre un sacré coup de fouet à l'arrivée d'Emmy.
La résistance féminine c'est maintenant !
Londres, 1941. Emmy n'a qu'un rêve : devenir reporter, aussi quand le London Evening Chronicles répond favorablement à sa candidature elle est folle de joie, se voyant déjà sillonner la capitale sous les bombes nazies et pondre des articles pour la une. Mais Emmy redescend vite sur terre, ce n'est pas un poste de journaliste qu'elle a décroché mais celui d'assistante de Mrs Bird pour la revue Women's Day. Emmy se voit confier la tâche frustrante de trier le courrier des lectrices afin de sélectionner les plus fades, plates et vertueuses pour Mrs Bird qui leur répondra dans la revue de manière sèche et directe. Emmy vit mal le fait de mettre à la poubelle des lettres de jeunes filles désespérées, seules, ayant des problèmes et personne pour les aider et compte bien trouver un moyen de leur apporter de l'aide même si elle doit le faire en secret.
J'ai beaucoup aimé ce roman de type feel good se déroulant pendant le blitz à Londres. Le livre traite de sujets durs et graves, la guerre, les bombardements, les êtres chers au front, la peur, les pertes mais il parle aussi aussi d'amour, d'amitié, de solidarité, de joie et de partage. C'est un bon roman, à lire avec un chocolat chaud et des petits sablés, pour un moment de détente garanti.
En pleine guerre, la vie de Emmie, jeune anglaise, qui s'essaie au journalisme tandis que la ville se fait bombarder.
J'ai avalé ce roman, on rit, on pleure, on compatit.
J'ai vraiment apprécié ce roman, autant que j'ai détesté Henrietta Bird et son coté "Too" Prude.
On suit les mouvements de coeur de l'héroïne, ainsi que ceux de Betsy.
J'ai vraiment refermé ce roman à regrets.
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