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Jean Borie Zola et les mythes Publiée en 1971, mais toujours pertinente, l'étude de Jean Borie était et demeure nouvelle en ce qu'elle montre que le roman naturaliste, l'analyse sociale et la critique de « gauche » ne sont, chez Zola, qu'un discours de surface. Sous-jacent, primordial, il y a le dire d'une fêlure : le vertige devant la bête, la boue, l'excrétion.
C'est à ce niveau (par rapport au fantasme) qu'on peut comprendre comment l'oeuvre de Zola, qui s'ouvrait sur une nausée, se termine par un salut. La curée du Second Empire, l'indigestion des Halles qui asphyxiait Florent, la prolifération végétale qui envahissait l'église de l'abbé Mouret font place à la vision millénariste des Evangiles, à l'établissement d'une Cité Radieuse sans déchets, au transparent éclat du soleil. Ce rêve d'un bonheur universel, qu'est-il ? La bouderie rancunière, complaisante et horrifiée, a-t-elle été soudain dissipée par une courageuse décision de passer outre ? Ou bien le désir ne s'est-il dégagé de la honte, du dégoût, de l'angoisse, que pour verser dans l'imaginaire infantile d'une utopie ? Ou bien Zola est-il, plus simplement, arrivé à l'idée que dans ce qui est relâchement, liquidité, avilissement, il y a aussi production, création, transformation oe Tout cela se trouve exploré à travers quelques très concrètes figures mythiques que Zola privilégie : la scène sexuelle archaïque, les machines, la maison.
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