"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yazujirô Ozu est probablement le cinéaste japonais qui intrigue et passionne le plus les cinéphiles étrangers, avec Kenji Mizoguchi et Akira Kurosawa.
Sa découverte en France a suscité un vif intérêt pour des films comme Printemps tardif, Voyage à Tôkyô, Printemps précoce, Herbes flottantes. Le Goût du saké. Certains de ses scénarios ainsi que son Journal ont été publiés et des rétrospectives sont fréquemment proposées dans les salles Art et essai ou sur les chaînes câblées. Il fallait qu'un philosophe et critique japonais de renom tentât d'expliquer le phénomène esthétique que représente le cinéma d'Ozu, avec au départ une interrogation : pourquoi Ozu, le moins japonais des cinéastes est-il à ce point considéré comme typiquement japonais ? Shiguéhiko Hasumi analyse avec subtilité les scénarios, la technique, les principes de tournage, le montage, en examinant la totalité de son oeuvre, en multipliant les approches hisoriques, psychologiques, sémantiques afin d'élucider le mystère de ce cinéma du quotidien, de la famille, de l'intimité.
L'originalité de son approche, la finesse et l'approfondissement de ses analyses permettent de dévoiler les liens qui relient le cinéaste japonais au cinéma classique hollywoodien et à la Nouvelle Vague française, et jette les bases d'une véritable théorie de l'art du cinéma selon Ozu.
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