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1839: Léonie d'Aunet n'a que 19 ans et vogue sur l'océan arctique. Seule femme à bord de la corvette La Recherche, elle participe avec son futur mari, le peintre François-Auguste Biard, à une expédition scientifique au Spitzberg, la plus grande île de l'archipel du Svalbard. Sueurs froides et sensations fortes sont au rendez-vous. Intrépide et romantique, Léonie d'Aunet (1820 -1879) n'engendre pas la mélancolie. Son Voyage d'une femme au Spitzberg relate d'une plume alerte son périlleux voyage au-delà du cercle polaire. D'un salon mondain à une réunion de morses, de la description d'un tableau de Rembrandt à la menace d'un hivernage dans les glaces, elle nous fait sourire et trembler - pas seulement de froid. La traversée à cheval des marais de Laponie, la descente de fleuves finlandais impétueux et redoutables sont dignes d'un roman d'aventures. Dès sa parution en 1854, son récit fut un grand succès de librairie. Sa liaison avec Victor Hugo ajouta au frisson polaire un parfum de scandale, qui occulta trop longtemps son talent d'écrivain. Il éclate pourtant à chaque page de son Voyage, ici préfacé par Janicke Stensvaag Kaasa, enseignante à l'université d'Oslo et illustré par Jeb Brown.
Ce récit est assorti d'un cahier iconographique comprenant notamment des oeuvres de son mari François-Auguste Biard.
PRESENTATION DE L'AUTEUR Léonie d'Aunet (1820-1879) fut la première femme à se rendre au Spitzberg, principale île de l'archipel du Svalbard.
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