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Volume 27 : Mazarin : L'intelligence politique.

Couverture du livre « Volume 27 : Mazarin : L'intelligence politique. » de Le Figaro aux éditions Societe Du Figaro
Résumé:

"C'est un destin « baroque », que celui du cardinal Giulio Mazarini.
Né en 1602 dans l'une des régions les plus pauvres d'Italie, les Abruzzes, il grandit à Rome, où il fut élève des jésuites au Collegio romano. Élève brillant, il étudia également dans les universités espagnoles d'Alcala et de... Voir plus

"C'est un destin « baroque », que celui du cardinal Giulio Mazarini.
Né en 1602 dans l'une des régions les plus pauvres d'Italie, les Abruzzes, il grandit à Rome, où il fut élève des jésuites au Collegio romano. Élève brillant, il étudia également dans les universités espagnoles d'Alcala et de Madrid, puis servit comme capitaine dans l'armée pontificale.
Devenu diplomate, il est chargé par le pape Urbain VIII d'empêcher que s'affrontent, dans le duché de Mantoue, Espagnols et Français : il surgit à cheval entre les deux armées, criant « Pace, pace ! », agitant une écharpe blanche et un crucifix. Il négocie la trêve et rencontre à cette occasion, en janvier 1630, le cardinal de Richelieu, qui le jauge et l'enrôle comme l'un de ses plus proches
conseillers : c'est le tournant de sa vie.
En 1638, il est naturalisé français, devient ministre et sera cardinal en 1641. Quand Richelieu meurt, le 4 décembre 1642, il « lègue » Mazarin au roi et, dès le lendemain, Louis XIII fait de lui son principal ministre et le parrain de son fils - le futur Louis XIV.
Pendant toutes ces années où il conçoit et met en oeuvre la politique du royaume de France, Mazarin a rencontré l'hostilité des grands. Il a affronté la cabale des Importants (1643), la fronde parlementaire (1648) et la fronde des princes (1650). Les Importants ont voulu l'assassiner, les frondes ont été des guerres civiles. N'ayant pu l'abattre, on en fit la cible de toutes les calomnies, de toutes les accusations..."
Max Gallo
de l'Académie française

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