"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La vie de Vladimir Vladimirovitch Poutine a basculé quand son homonyme est arrivé au pouvoir. Le soir de l'élimination de l'équipe de hockey aux Jeux olympiques de Sotchi, il est frappé par la tristesse dans les yeux du président - une tristesse d'enfant, des yeux de phoque. Tout au long de l'année 2014, obsédé par la question « que croire, qui croire ? », il raconte dans des cahiers la vie de Volodka : l'enfance, le KGB, l'irrésistible ascension. À travers cette plongée au coeur de l'énigme Poutine, ce sont aussi les spectres de l'histoire soviétique qui défilent.Partagé entre l'amour perdu de Tatiana et la vie possible au côté de Galina, Vladimir Vladimirovitch n'en a pas fini avec les ambiguïtés de l'homme russe face à son destin, et son président.
lu par No'
Dérangeant
Le personnage principal porte le même nom que le Président de la Russie : Vladimir Vladimirovitch. Cet homonyme est un handicapant dans sa vie de tous les jours.
Il enquête sur la vie de l'homme derrière le Président, de son ascension au pouvoir et de ses déboires : du naufrage du sous-marin Koursk à la prise d'otages dans le théâtre du Beslan.
Dérangeant, il nous laisse entrevoir une part d'humanité dans l'homme de pouvoir.
Nous avons deux personnages. le président Vladimir Poutine que l'auteur, Bernard Chambaz, décortique plus ou moins pour nous, en nous mettant sous le nez une lecture très enrichissante. Puis nous avons aussi, son homonyme Vladimir Vladimirovitch Poutine que l'auteur imagine.
Dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé ma lecture mais je reconnais avoir eu du mal à avancer dans le livre ; sûrement à cause de la fatigue. Malgré tout, je suis allée jusqu'au bout et, j'ai appris des choses sur l'homme mais aussi sur la vie de Poutine avant et pendant sa présidence.
Par exemple : je ne savais pas du tout que Poutine avait frôlé mais limite, limite, la délinquance dans sa jeunesse. On le découvre également par son homonyme, le jour où l'équipe de Hockey joue pour les jeux olympiques d'hiver de Sotchi. Tristesse sur le visage du président Poutine. Choc pour l'autre Poutine. Triste jour pour la Russie. Défaite et on noie son chagrin dans la vodka.
Vladimir Vladimirovitch donc l'homonyme est veuf, conducteur de train, peintre le week-end et fan de patinage. Il note depuis quelques années dans plusieurs calepins aux différentes couleurs, toutes les infos (faits et gestes) de son président. Comme fier de son double et surtout un peu obsédé par lui depuis qu'il est au pouvoir ; mais être homonyme, n'est pas rien et ça, il va s'en rendre compte. Mais quand il est seul, il replonge parfois dans ses pensées. Tatiana, sa douce, lui manque ; la vie continue... et son coeur s'ouvre secrètement pour une autre.
L'auteur, Bernard Chambaz, nous retrace la vie de Poutine, comme une sorte de biographie romancée (vaut mieux, sinon ça serait peut-être un peu barbant) à travers les notes écrites des calepins de son homonyme en parallèle de l'autre.
Une belle surprise pour moi même si ma lecture a été longue à terminer. Je me rends compte qu'au final, j'ai passé un bon moment avec les deux personnages, sans compter, la plume que j'ai trouvée très intéressante à découvrir et qui me donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.
Explorateurs de la rentrée littéraire - Chronique finale :
La délivrance… Presque 3 semaines pour venir à bout de ces 374 petites pages. Alors que, la semaine précédente, j’avais lu en moins d’une semaine le livre de Guy Birenbaum, 404 pages, tant il était captivant. Je me considère pourtant comme une lectrice curieuse de tout, mais avouez qu’il est difficile de se passionner pour un match de curling à la télé, alors imaginez-le, décrit dans le détail dans un roman… C’est le genre de digressions dont Bernard Chambaz a le secret. Cela peut plaire ou agacer. L’auteur est fasciné par son sujet : Vladimir Poutine, et par son héros, un homonyme obsédé par le président russe et son parcours, sa vie, son œuvre. Tout cela manque de distance. Ceux qui aiment la politique internationale, pourront y trouver un intérêt, puisque le roman retrace plusieurs faits marquants de l’histoire russe récente (et moins récente), comme les jeux de Sotchi, les différentes prises d’otages, le conflit en Ukraine etc. De même, l’Histoire de la Russie, de son peuple et de ses dirigeants, transparait au fil des pages. Et c’est à cela qu’on se raccroche, tant le héros est antipathique, froid, et même macho. La vraie question est là : peut-on aimer un livre lorsque le héros est détestable et que l’auteur ne laisse pas de place aux autres personnages ? Cela semble compliqué. Dans mon cas, c’est non, il faut au moins 1 personnage attachant et un minimum construit pour maintenir un peu d’intérêt.
Rendez-vous de la page 100 :
J'ai commencé ce beau défi des "Explorateurs de la rentrée littéraire 2015" (1100 ou + chacun, soit 4 livres, à lire et chroniquer en moins d'un mois) par ce nouveau livre de Bernard Chambaz. Le bandeau publicitaire précise que cet auteur est historien, poète et romancier, et prix Goncourt du 1er roman en 1993. J'avoue que c'était plutôt vendeur. La déception n'en a été que plus grande au fil des pages.
La Russie évoque pour moi, les oeuvres de Gogol, mais aussi des auteurs plus contemporains, qui m'inspirent beaucoup. J'ai donc tâché de trouver de l'intérêt à ce roman, en me concentrant sur les passages sur Saint-Petersbourg, l'histoire de Lénine, Staline, Gagarine etc. Malheureusement l'essentiel de ce roman : le héros, son parcours, son rapport avec son illustre homonyme (Vladimir Poutine) n'ont pas été très palpitants. C'est bien simple, je n'ai jamais mis autant de temps à arriver à la page 100. Et enfin arrivée au 1/3 du livre, je n'ai eu qu'une crainte : et si le reste du livre était tout aussi peu intéressant ? A quoi est-ce dû ? Le héros n'est pas attachant, très froid, peu démonstratif avec les personnes qu'il aime, il ne donne pas envie qu'on s'intéresse à lui. Les personnages secondaires n'ont que très peu de place. On ne sait donc pas vraiment qui sont les femmes qui entourent le héros. Mais restons ouvert et curieux jusqu'à la fin du livre (374 pages) pour voir si finalement Vladimir Vladimirovitch ou Volodka va parvenir à me toucher au cœur...
Vladimir Vladimirovitch Poutine est un homme "normal", un citoyen russe qui joue au hockey et qui suit avec une grande attention les J.O de Sotchi. La vie de cet homme s'est vue complètement transformée le jour où son homonyme devient président de la Russie. Un jour, à la télévision, "l'homme du peuple" voit le président plonger avec des bouteilles dans la mer pour récupérer des amphores à deux mètres de profondeur. Le président en ressort deux, très belles et très propres. Étaient-elles placées là pour le spectacle?
A ce moment, Vladimir Vladimirovitch Poutine décide de raconter dans des carnets la vie de Vladimir Vladimirovitch, président de la Russie. Deux carnets rouges pour l'enfance et la jeunesse de Poutine, 2 cahiers gris pour son expérience au KGB et 2 carnets noirs pour sa présidence. On alterne donc entre des courts chapitres sur la vie de Vladimir Vladimirovitch Poutine homme du peuple et les carnets écrits par ce dernier au sujet de son homonyme président.
Dans ce roman il y a une véritable mise en parallèle entre la vie des deux Vladimir Vladimirovitch Poutine, l'homme du peuple et le président qui n'ont bien évidemment pas tout à fait la même vie si ce n'est qu'ils aient grandit dans le même pays. Mais attention, le véritable héros de l'histoire c'est Vladimir Vladimirovitch l'homme du peuple qui nous parle de son ex-femme, de son mariage, de sa passion pour le hockey, de son métier de professeur d'université, de son métier de conducteur de tramway, de son départ à la retraite, de la pêche, de Gogol, des Pussy Riots et des Femen, du vol MH17, de Kim Jong-Un, du conflit avec la Tchétchénie, de la corruption, du communisme, de Kiev, de la place Maïden, ...
Cette "autobiographie qui n'est pas une autobiographie et même pas une biographie" - d'après Vladimir Vladimirovitch Poutine "homme du peuple" est un roman très bien écrit et truffé d'anecdotes, et puis l'idée d'écrire une biographie par le biais d'un homonyme anonyme est très originale. Et puis je vais vous avouer que je ne m'intéresse pas franchement à la Russie ni à l'histoire de ce pays ni même à son président mais j'ai trouvée ce roman très agréable à lire, il a réussi à éveiller ma curiosité et puis depuis je peux placer des petites anecdotes sur la Russie et Poutine en soirée ou en famille, ça fait toujours son petit effet!
Le RDV de la page 100:
Vladimir Vladimirovitch Poutine est un homme "normal", un citoyen russe qui joue au hockey et qui suit avec une grande attention les J.O de Sotchi. La vie de cet homme s'est vue complètement transformée le jour où son homonyme devient président de la Russie.
Un jour, à la télévision, "l'homme du peuple" voit le président plonger avec des bouteilles dans la mer pour récupérer des amphores à deux mètres de profondeur. Le président en ressort deux très belles et très propres. Étaient-elles placées là pour le spectacle?
A ce moment, Vladimir Vladimirovitch Poutine décide de raconter dans des carnets la vie de Vladimir Vladimirovitch, président de la Russie.
Dans ce roman il y a une véritable mise en parallèle entre la vie des deux Vladimir Vladimirovitch Poutine, l'homme du peuple et le président qui n'ont bien évidemment pas tout à fait la même vie si ce n'est qu'ils aient grandit dans le même pays. Mais attention, le véritable héros de l'histoire c'est Vladimir Vladimirovitch l'homme du peuple qui nous parle de son ex-femme, de son mariage, de sa passion pour le hockey, ...
C'est très bien écrit et l'idée de faire une biographie sur un personnage historique par le biais d'un homonyme anonyme est très originale mais on ne va pas se mentir, il faut quand même s'intéresser un minimum à la Russie et à son président pour lire ce livre... Malheureusement ce n'est pas mon cas, je n'ai pas une passion dévorante pour ce gigantesque pays mais j'espère que la suite du roman va éveiller ma curiosité!
Vladimir Vladimirovitch est un homme normal.
Machiniste, il est proche de la retraite, peintre du dimanche, passionné de hockey, partagé entre le regret de son amour passé et les espoirs d’une nouvelle histoire, il mène une vie ordinaire.
Enfin presque, car avant tout, Vladimir est russe, et son homonyme est aussi célèbre et envahissant que sa vie est simple et plutôt « morne ».
Nous sommes au moment des jeux Olympiques de Sotchi, tous les regards sont braqués sur la Russie, et là encore, le pays déçoit en perdant un match de hockey qui aurait du les emmener au bout de la compétition.
Largement décrié par le monde entier, raillé pour ses retards de chantiers, sa neige inexistante, pointé du doigt pour ses dépenses exorbitantes, Poutine encaisse mal la défaite, et son abattement pousse notre héros à se poser des questions sur son président.
Qui est il vraiment ? Quel a été son parcours, ses choix, sa famille ? Sa vie est elle une complète mise en scène ?
A travers l’écriture, il va durant l’année 2014, s’interroger sur leur destin, si peu similaire.
Si l’idée de départ est séduisante, elle est au final, mais à mon goût, pas suffisamment exploitée. Poutine vampirise une grande partie du roman qui prend davantage des allures de biographie.
Vladimir ne prend jamais le dessus, les personnages qui l’entourent sont réduits à leur plus simple expression. Et sans dévoiler l’issue du roman, je n’ai pas vraiment cerné la fin proposée par l’auteur. Pourquoi ? Que nous apporte t’elle ?
Est ce pour donner un côté lyrique à ce parallélisme qui n’en est au final, pas un ?
Je ne sais pas trop quoi penser de plus, pour moi, il est encore trop tôt pour faire de Poutine, un personnage romanesque.
Sa quasi omniprésence dans les medias, ne laisse guère de place à l’imaginaire, le concernant.
Peut être que dans quelques années, l’homme aura pris de la profondeur et séduira davantage .
L’impression exploratrice à la page 109 !!
Vladimir Vladimirovitch Poutine avait une vie tranquille, seulement voilà, un homonyme célèbre la lui vole.
Nous sommes au moment des jeux Olympiques d’hiver, une défaite de l‘équipe de hockey aussi inattendue que cruelle pour le leader russe va pousser notre protagoniste sur la voie de l’écriture.
Et s’il écrivait l’histoire de sa vie, pas vraiment la sienne, celle de Volodka. Mais après tout pourquoi ne pas mêler leurs deux existences, leurs ressentis ??
Entre récit romanesque et roman autobiographique, Bernard Chambaz nous livre sa vision du président russe.
Pour l’instant, je ne suis ni convaincue, ni séduite. Je trouve le récit lent, embrouillé, ou peut être, tout simplement, que les deux Poutine ne me séduisent pas……
A suivre……
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