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Victor Serge (1890-1947) a vécu quelques-uns des événements cruciaux de la première moitié du XXe siècle.
A la fois acteur et témoin, il fut constamment tiraillé entre les courants contradictoires agitant le socialisme : anarchisme, bolchevisme, trotskisme. Il croisa aussi quelques figures marquantes ou pittoresques : "les hommes perdus" de la bande à Bonnot, E Armand, Rirette Maîtrejean, Alexander Berkman et Emma Goldman, Andrés Nin, Zinoviev et Trotski, ou encore Jean Malaquais. Manquant d'être submergé par le premier totalitarisme du siècle, il en épousa un temps les mensonges.
Ce fut aussi, et avant tout peut-être, un écrivain. Si, comme le dit Orson Welles, "toute histoire est presque sûrement un mensonge", cette particularité de Victor Serge, révolutionnaire et écrivain, facilite sans doute un certain recul critique, mais aussi une pratique constante de la réécriture de sa vie. A travers son itinéraire, ses doutes, son courage, ses mensonges et sa douleur aussi, c'est toute la schizophrénie d'un temps qui se révèle ici.
Et sa grandeur. Son échec est celui de son époque et oblige à repenser les questions liées à notre désir de changer le monde.
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