"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Tous passeront à côté du sacrifice de l'un, de la confiance aveugle de l'autre, tourneront le dos à cet amour dingue, car c'est de ça qu'il s'agit, cet amour inconditionnel d'un jeune homme pour une fillette qui écrivait des lettres, cet amour d'une petite fille pour le jeune homme qui savait lui inventer des histoires. »Mati a neuf ans. Elle a perdu sa maman. Son père s'enlise dans le deuil et sa grand-mère s'efforce, à sa manière, de recoller les morceaux. Un soir, la petite ne rentre pas de l'école. On imagine le pire, évidemment. Et le pire se produit. Comment croire que tout, pourtant, partait d'une bonne intention ?Le nouveau roman de Solène Bakowski nous offre, avec une ampleur et une acuité décuplées, le frisson gorgé d'amour qui a fait de son premier roman, Un Sac, un livre inoubliable.« Un roman d'une noirceur folle, traversé de moments de grâce. Épatant. » Michael Mathieu - Librairie de Paris« Un vrai coup de coeur. » Livres Addict« On se jette à corps perdu dans cette histoire qui imprègne chaque parcelle de notre corps et de notre coeur. » Sonia Boulimique de livres« À coup sûr, vous en sortirez bouleversé(e). Merveilleusement chamboulé(e). Il vous faudra peut-être un peu de temps pour reprendre vos esprits, puis vous saluerez, comme je le fais, le talent de Solène Bakowski. » La Bibliothèque de Céline« C'est le genre de roman qu'on est obligé de terminer. Impossible à lâcher, il entre dans votre vie et laisse des traces à jamais. » Les Mots de Gaiange« Laissez-vous tenter par Solène Bakowski, sa maîtrise de la psychologie de ses personnages, son intrigue et son écriture. Vraiment, ne passez pas à côté. » La Dory qui lit
Mathilde, surnommée Mati, vit seule avec son père, Nicolas, suite au décès par suicide de sa mère Karine, dépressive. Eliane, la grand-mère paternelle, les secondent et gère les contingences matérielles.
Tout ce petit monde va mal et se remet mal du choc, Nicolas déprime à son tour et plonge dans la drogue.
Mati, elle, s’enferme dans des échanges épistolaires avec sa maman partie pour le pays blanc – ce paradis entrevue dans une lecture que sa maman lui avait faite-. Elle dépose ses missives à la poste. Un jeune employé du tri postal, Rémi, autiste hypersensible découvre ses courriers non distribuables, saute le pas et les ouvre. Il se prend en affection pour Mati, s’arrange pour la rencontrer. Pourra t’il l’aider à survivre au chagrin ?
Un jour Mati ne rentre pas de l’école, son père part à sa recherche, victime d’un grave accident il tombe dans le coma.
Devant cet afflux de catastrophes, Eliane perd pied à son tour, appelle toutefois la police pour déclarer la disparition de l’enfant. Toutefois, Eliane se sent mal, est-elle vraiment étrangère à cette situation…
Une bonne intention, roman de Solène Bakowski, est un thriller psychologique assez réussi, Mati et Rémi campent deux héros très attachants. Le récit porte à réfléchir, l’amour absolu, immodéré, peut faire des ravages dans notre monde sourd et aveugle. Et parfois à vouloir trop bien faire ?...
Un roman noir mais addictif et surtout un énorme coup de cœur !
Quelle drôle de vie supporte Mathilde (dite Mati), une petite fille de 9 ans !
Elle est triste, on la sent mal dans sa tête. Elle a perdu sa mère Karine qui, en dépression, s’est ouvert les veines et n’a pas survécu. Elle voit son père ravagé par le chagrin et, livrée à elle-même, elle se débrouille comme elle peut, aidée par Eliane, la mère de son père.
Sa mère lui manque terriblement et à part sa maîtresse d’école Magalie, elle n’a personne qui la comprend et à qui elle peut confier sa détresse. Alors pour se soulager elle écrit à sa mère, elle lui envoie des lettres par le biais de la poste et devant l’adresse fantaisiste : Maman, Chemin Doux, 00000 Pays Blanc, Rémy, un jeune autiste chargé du tri, conserve la lettre et guette l’arrivée des suivantes.
Un matin, lasse de se sentir seule mentalement, elle disparaît.
Et c’est là que débute vraiment ce roman, écrit en trois parties.
Un roman psychologique, tragique, l’histoire d’une petite fille qui essaie de se reconstruire après la mort de sa mère mais, malheureusement rien ne joue en sa faveur, son envahissante grand-mère paternelle jouerait-elle les marionnettistes ? Elle qui paraît si gentille et si attentionnée serait-elle un démon ? Rien ne paraît aider Mati qui s’enfonce dans son chagrin et son mal être.
Et puis comme d’habitude dans ce genre de lecture, les questions où est Mathilde ? Enlevée ? En fugue ? Va-t-on le retrouver vivante ?
C’est la première fois que je lis Solène Bakowski et pour moi ce livre est un coup de cœur. Elle a une belle écriture fluide et addictive. C’est un roman qui ne laisse pas indemne, il m’a provoqué beaucoup d’angoisse lors de sa lecture, j’ai vécu au rythme de Mati mais pas que car Nicolas son père et Rémy tiennent, eux aussi, un rôle important au cœur de l’angoisse. Et Eliane ? qui est-elle vraiment ?
Merci Solène.
De son indéniable talent, l’auteure en vient presque à nous hypnotiser dès les premières pages, nous poussant dès lors à resserrer notre étreinte de nos yeux et de nos mains sur ce roman, bien vite incapables que nous sommes de lâcher celui-ci dont les pages défilent à la vitesse de l’éclair sous notre regard fasciné, touché et embué. Construit à la manière d’un thriller, ce bouquin en est un, oui. Mais pas seulement. C’est aussi un véritable maelström de sentiments, que l’auteure dissèque et analyse avec finesse et pertinence, nous offrant par là une lecture particulièrement intense et bouleversante sanctionnée par un dénouement aussi imprévu que réussi.
Mais l’histoire serait-elle ce qu’elle est sans des personnages aussi beaux que ceux que l’auteure a su nous livrer ? Particulièrement bien campés, étoffés avec soin et élégance, ces derniers nous font véritablement vivre cette histoire à leurs côtés. On les suit avec autant de plaisir que d’émotion, on s’attache à eux irrémédiablement, à un point tel qu’on se sent triste, très triste une fois la lecture terminée…
Une fois encore la plume est belle, fluide et agréable, le style particulièrement soigné et élégant, ce qui ne fait qu’ajouter à la beauté du récit, outre le fait de pousser le lecteur à la réflexion voire même à une certaine introspection… Aimer est une chose, savoir aimer en est une autre… Même les bonnes intentions sont source d’erreur…
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2017/08/chroniques-2017-une-bonne-intention-de.html)
Quand Solène a proposé ce SP sur Facebook, je me suis précipitée : j’avais adoré Avec Elle, l’histoire, le style et le concept des livres jumeaux, des auteures jumelles.
Je n’ai pas été déçue. Ce roman est un véritable coup de cœur. Il est déchirant, bouleversant.
Le suspense nous prend aux tripes dès les premières pages et ne nous quitte plus. L’histoire de ces deux êtres cassés nous touche au plus profond de nous mêmes.
Plus qu'un thriller conventionnel, c'est un roman d’amour fou : celui d’une mère qui est prête à tout et même au pire, sans états d’âme et qui ne reculera devant rien, celui d’une autre mère qui ne saura comment protéger sa petite fille, celui d’un couple qui ne saura pas gérer ce trop-plein d’amour, celui d’un jeune autiste et d’une petite fille qui s’aimeront vraiment, d’un amour, d’une amitié purs.
Mais c’est aussi une histoire de choix qui mèneront les personnages vers leur perte ou vers leur rédemption (dans le cas de Mati) inexorablement, sans relâche.
Impossible de ne pas être bouleversé par ce superbe roman qui nous parle de nous aussi : de nos passions, de nos états d’âme car c’est surtout et avant tout un roman psychologique qui montre ce que l’être humain est capable de faire quand il est poussé dans ses derniers retranchements !
BRAVO Solène et merci pour ce magnifique roman !
Mati, neuf ans a perdu sa maman, sa grand-mère paternelle s'occupe d'elle très souvent pendant que son père sombre doucement, lentement. Mati écrit des lettres à sa mère, qu'elle poste sur le chemin de l'école, des lettres pour exprimer ses doutes, sa tristesse, son inquiétude. Un jour, Mati ne rentre pas de l'école… Rémi, un jeune homme particulier a intercepté ses courriers. Tout partait d'une bonne intention…
"Au bout d'un moment, les craquements reprennent, le parquet s'insurge contre l'humidité qui s'infiltre, la moisissure qui s'immisce, le désarroi qui s'incruste, la pourriture qui menace."
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre, et encore plus avant de me décider à écrire cet avis. Je vais essayer de faire de mon mieux pour vous expliquer mon ressenti par rapport à cette lecture.
Le sujet de départ était très intéressant, mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec le style de Solène Bakowski. J'ai trouvé l'ambiance du roman très froide, très lente, très noire. Une grande solitude et des non-dits règnent dans ce livre. J'ai fait énormément de pause, je me suis aussi demandée à maintes reprises si je n'allais pas abandonner cette lecture, mais j'en avais eu de si bons échos, j'ai persévéré.
"Quelques fumeurs qui chaloupent d'une jambe sur l'autre pour conjurer le froid dans le brouillard de leurs cigarettes, tournent la tête vers leurs éclats de voix. L'hôpital, c'est un peu l'antichambre du cimetière. Ici, le tapage est proscrit et il vaut mieux faire profil bas, éviter d'attirer l'attention de la faucheuse."
Les personnages sont très particuliers. Mati est entourée et si seule à la fois, elle est aussi dotée d'une grande maturité et d'une grande sensibilité pour son âge. Eliane la grand-mère cache un secret et agit souvent dans son propre intérêt avant celui de sa petite-fille. le père est absent, perdu, incapable de surmonter sa tristesse suite au décès de son épouse. Rémi, qui apparaît vers le milieu du livre semble humain, sensible et altruiste.
"Les jours passent, le printemps renaît, la vie revient à la vie. le soleil éclabousse les corps, les visages, les carrosseries et les plaques de goudron, les oiseaux pépient dans les branches. Pendant que la nature explose, l'enfant guette l'homme devant le bureau de poste et l'homme guette l'enfant. Leur rencontre, ils l'appellent et la redoutent simultanément."
Mais finalement, avec le recul, ce n'est pas l'histoire en elle-même qui m'a déplu, mais la manière de mettre en scène et de raconter de l'auteure. Ce livre raconte un drame mais je n'ai pas ressenti de tristesse ou de colère durant ma lecture, juste de l'agacement, et de l'ennui. J'aurais aimé être triste avec et pour les personnages, avoir peur avec eux, m'inquiéter, mais je n'ai malheureusement ressenti aucune de ces émotions… Je n'ai pas tourné les pages pour savoir, mais plus pour terminer ma découverte de cette auteure. Alors je me demande si je dois tenter Un sac de la même auteure, ou s'il vaut mieux que je m'arrête là..
En bref, Une bonne intention de la part de l'auteure, mais qui n'a pas fonctionné avec moi. On ne peut pas plaire à tout le monde : ce livre reste un thriller psychologique à recommander vivement aux amateurs d'ambiance lourde, lente et pesante.
Merci aux éditions Bragelonne et à Netgalley pour cette lecture.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/05/30/une-bonne-intention-solene-bakowski/
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/07/une-bonne-intention-de-solene-bakowski.html
J'ai découvert Solène Bakowski avec son roman Avec elle qui rentrait dans un projet très original qu’elle a mené avec Amélie Antoine l'année dernière. Les deux auteures ont écrit deux romans dans lesquels elles ont imaginé deux histoires qui commencent pareil avec la même famille et deux jumelles inséparables mais qui partent chacune sur une voie différente à cause d'un seul détail. Il s'agit de Avec elle et de Sans elle.
Mati a neuf ans, elle vit seule avec son père depuis la mort de sa mère Karine. Dans une maison devenue un vrai mausolée lugubre, la vie de la petite fille qui ressemble tant à sa mère est très difficile auprès de son père. Souvent victime d'hallucinations, il ne parvient pas à surmonter sa douleur. Mati n'a pas beaucoup de place pour exprimer sa propre souffrance entre celle qui a accablée sa mère et celle qui détruit maintenant son père, elle doit porter à la fois l'absence de sa mère et la détresse de son père. Sa grand-mère paternelle, pour qui Mati est la raison d'être de leur famille, tente d'aider au mieux sa petite-fille et son fils qu'elle ne reconnaît plus.
Mati trouve également un soutien auprès de sa maîtresse Magali qui, depuis que sa maman a commencé à aller mal, l’a fortement encouragée à écrire ; la petite fille trouve un peu de réconfort en écrivant des lettres à sa mère. Après son décès elle adressera ses lettres poignantes à "Maman, Chemin doux, 00000 Pays blanc"
Mais un jour Mati ne rentre pas de l'école... On peut alors tout imaginer...
Ce roman noir parle d'un deuil impossible, d'une mère prête à tout pour rendre son fils heureux, d'actes relevant de bonnes intentions qui peuvent avoir des conséquences dramatiques. Mais c'est surtout l'histoire d'un amour pur et inconditionnel entre une petite fille innocente et un jeune homme pas tout à fait comme les autres qui va comprendre la souffrance de la fillette. Ces deux êtres esquintés par la vie que le destin a rapprochés tissent un lien d'une beauté empreinte de grâce.
J'ai adoré ce roman qui se lit d'une traite. L'auteure brosse le portrait de deux héros inoubliables, soigne énormément la psychologie de ses personnages et déroule avec maîtrise son intrigue. Une auteure à suivre...
Je découvre Solène Bakowski avec ce roman et j'appréhendais un peu que celui-ci soit trop noir pour moi !
Quand je dis noir, c'est pour moi tout ce qui a pour objectif de fournir au lecteur des scènes insurmontables, des cauchemars la nuit et des sueurs froides à ne pas s'en remettre avant quelques jours.
Finalement, Mati et son entourage n'ont rien de tout ça comme idée en tête et pourtant ce livre fera faire à votre esprit un virage à 360°!
Mati, elle vient de vivre le drame de sa vie : la perte de sa maman. Mais il lui reste son papa, son papi, sa mamie, son oncle etc...C'est un début d'histoire qui déjà vous marque car rien n'est banal dans ce que Solène nous raconte. Le récit se concentre sur Mati car elle va disparaître et avec elle disparaîtra aussi toute capacité objective de jugement de la part de sa famille. De secrets en angoisses et douleurs, chaque membre de la famille passera par des moments compliqués à gérer et pourtant seule compte la survie de cette jolie petite fille, Mati ! Jusqu'à quel point sa disparition fera basculer la vie de la famille ? Je vous laisse découvrir cela en lisant ce livre.
Pour ma part, je suis entrée dans cette histoire avec prudence car le sujet était annonciateur d'émotions fortes et il s'avère que l'écriture contribue à maintenir cette sensation tout au long de la lecture.
Tour à tour il y aura des rebondissements et puis vient ensuite un soupçon d'éclaircissement mais finalement je suis replongée dans l'inquiétude et la peur pour Mati... jusqu'au dénouement où se met en place la compréhension de chacun des personnages ! D'ailleur chaque personnage et chaque détail sont utiles et rien n'est secondaire finalement dans ce roman !
Attention, ce livre est parfois paradoxal car j'ai ressenti de l'empathie pour certains alors que finalement il n'y avait pas lieu et inversement pour certains j'ai eu tout de suite envie de me mettre sur la réserve pour finalement avouer qu'ils méritaient mieux...
Ce roman est donc parfaitement réussi car bien que certains actes se dessinent petit à petit, rien n'a laissé présager des sentiments réels et des volontés de chacun. La psychologie travaillée des hommes et des femmes qui jalonnent ce récit donne une richesse forte et permet aux lecteurs de ne pas rester enfermé dans une idée, une opinion, un jugement. Ainsi de chaque côté, l'impression de remise en question reste omniprésente jusqu'à la toute fin du livre...
L'auteure a certainement voulu nous permettre de vivre une lecture unique et marquante, une bonne intention en somme !
Lisez-le et découvrez cette très jolie plume que possède Solène Bakowski !
Comment faire pour vivre quand on n’a plus sa maman? Comment faire pour vivre quand son papa n’est plus vraiment là? Comment faire pour vivre avec une grand-mère autoritaire et un grand-père dominé? Là est le quotidien de Mathilde, que tous surnomment Mati.
C’est l’histoire de Mati, qui est profondément seule et qui ne veut pas déranger ceux qui l’entourent. Alors elle suit les conseils de sa maîtresse, elle écrit tout ce qu’elle ne peut dire. Surtout à sa maman, elle lui écrit, elle lui raconte, sa tristesse, celle de son papa. Elle l’appelle à l’aide. Mais elle est toujours aussi seule…
Un jour Mati ne rentre pas de l’école. Que lui est-il arrivé? Où peut-elle être? Sa grand-mère va devoir affronter la réalité. Une dure réalité.
Entre secrets de famille, amour, doute, cruauté, Solène Bakowski nous livre un roman poignant et indélébile. J’ai été magistralement emmenée au fil des pages dans divers sentiments. La grâce de cette petite fille, ses angoisses, ses peines. Les personnages sont savamment construits, on les aime autant qu’on les déteste.
Impossible de connaître l’issue de l’intrigue avant la fin. Tout est construit de façon à ce que le lecteur se perde, espère, pense savoir, se trompe, refuse les faits…
Et la fin arrive, surprenante et bouleversante. Un roman superbement écrit et construit. Une habileté d’écriture, un style parfait, une intrigue rare. Solène Bokowski signe un petit bijou qu’il faut lire impérativement. Un véritable coup de coeur!
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