Choisissez, lisez et chroniquez !
Bienvenue à Marseille, où sévit une horde d'activistes qui se lancent dans des happenings ultra violents. Une "foire à la baston" qui se déroule à chaque fois qu'un élu prononce un discours en public. Qui se cache derrière ces militants d'un genre nouveau ? Que vient faire un gamin d'une dizaine d'années dans ce barnum, sorte de Fight Club à la française ?
Bienvenue à Marseille, où un étrange phénomène se produit. Dès qu'un élu prononce un discours, une horde d'activistes l'en empêche en se lançant dans une véritable " foire à la baston ". Derrière ces happenings d'une rare violence, il y a plusieurs hommes et femmes aux parcours et aux motivations bien différents. Paolo, l'inventeur du concept et le meneur du groupe ; Lang, ancien photographe de guerre au passé peu clair. Olivia, l'ex de Lang ; Awa, qu'il a connu dans sa première vie. Et un gamin, Arsène, qui va finir par jouer un rôle crucial dans cette affaire. Un Fight Club à la française, véritable coup de poing littéraire.
Choisissez, lisez et chroniquez !
Un livre à tiroir. Cela commence comme un livre de baston, surprenant ces gars qui vont déclencher des bagarres, à chaque inauguration, à chaque regroupement... Je me dis, c'est bizarre.
mais une histoire en cache une autre, Paolo qui organise les bastons et le héros LANG ont aimé la même femme morte en Tunisie lors d'un attentat... un peu de revanche entre eux ?
Et puis Awa qui apparaît qui dit être une victime de la complaisance de Lang qui l'aurait laissée se faire violer en Afrique quand il était photographe pour avoir le bon cliché.
Et puis Arsène l'enfant du viol qui répare tout le monde avec sa philosophie, y compris Old Mo qui n'a qu'une envie mourir après la mort d'Olivia, sa fille, l'amoureuse de LANG...
Mon Dieu vous êtes perdu, je l'ai été 100 fois....
Mais je me suis accrochée et je n'en suis pas sortie indemne, un livre surprenant, parfois pénible mais attachant
Le début de l'ouvrage démarre sur les chapeaux de roues.
De grosses doses de testostérone entre les lignes, où règnent les bastons entre mecs, l'hémoglobine de l'arcade éclatée, et les accolades de satisfaction, le combat accompli.
C'est des mecs, des vrais, des durs, des tatoués.
Mais ils ont une particularité : mettre le foutoir dans les lieux publics.
J'ai eu peur. Celle de ne pas trouver ma place dans ces pages, moi, lectrice à la peau laiteuse, aux yeux de biche et talons hauts.
Puis tout est parti en sucette dans l'histoire. La brute, Lang, a laissé entrevoir un coeur, en caramel. Qui fond à la moindre chaleur, mais qui peut redevenir un bloc cassant au moindre coup de froid, de colère, de dépit.
Sous les pavés, la plage.
Sous la vie de Lang, ancien photographe de guerre qui a tout largué le jour où c'est allé trop loin, la poésie de la vie qu'on nous impose, malgré nous.
A coups de lois, de remplissage de ciboulot, de parfum de mensonges promulgués par des politiques robot.
La plume de Cédric Fabre est douce, cruelle, acerbe, cynique, vraie. C'est rock , c'est brut, c'est rond, c'est pointu. J'ai pas deskotché du livre.
C'est tellement beau que j'ai envie de dire Putain, les mecs, on n'a qu'une vie.
Mais il nous reste quoi à nous ?
La rébellion ?
C'est comme pisser dans un violon.
Consommer ?
On nous vend des emballages.
Le bonheur ?
Ça n'existe que dans les séries.
Puis l'existence se déroule, et on finit par se dire qu'après tout, c'est pas si mal d'être vivant.
On est tous le héros d'un jour. de chaque jour.
Le mec qui a inventé les émotions, et celui qui a inventé l'imprimerie, je leur ferai une statue de bisounours que je poserai en haut du monument à la République.
Elle est belle la vie, suffit de suivre son chemin.
Mais que m'arrive-t-il pour ne pas parvenir à m'intéresser à ce titre ? Tout est là pour moi pourtant. Mais, de fait, dès le début, je n'accroche pas et je trouve que le romancier s'embourbe dans des répétitions, des longueurs. Il est bavard et radoteur. Je n'ai rien contre les digressions, les parenthèses, les théories sur le sens de la vie, sur la difficulté de vivre lorsqu'on a plus de boulot, de toit et qu'on ne croit plus vraiment en quelque chose... mais c'est sans doute la manière de l'écrire qui ne passe pas. Je ne sais pas, je n'y crois pas, je ne me projette jamais et pour être franc, ne réussis pas à avoir une quelconque envie de connaître la fin de l'histoire. Tant pis.
Ils sont toute une bande à se fighter dans Marseille pour en dénoncer la laideur et la corruption. Le passé de Lang lui revient en pleine face, et ça va faire mal. Une écriture pêchue.
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