"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Gustav Landauer (1870-1919) est la mauvaise conscience anarchiste de l'Allemagne wilhelmienne ; à son rejet de la société bourgeoise et de l'État prussien, il joint une réflexion subtile sur le théâtre et la littérature. La première guerre mondiale venue, il associera à son refus du militarisme et du nationalisme une mise en relief de l'humanisme propre au premier romantisme : Goethe et Hölderlin.
En 1914, alors que les partis socialistes se rallient à l'union sacrée, les hommes d'esprit, quand ils n'exaltent pas la guerre, s'isolent des masses dans leurs créations. Pour Landauer, la mission du poète se confond au contraire avec la lutte aux côtés des opprimés, en vue de fonder une communauté nouvelle, qui conjuguera la paix, la beauté et l'unité.
Utopie et révolution, c'est sous ce double patronage que le poète et le peuple peuvent se soutenir mutuellement, afin que le poète du peuple laisse place au peuple poète.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !