Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
L'Occident, la culture euro-américaine, est sur sa fin. C'est ce qu'on dit. En maints et importants endroits. Il se défait sous tous ses aspects, économique (chaos commercial et financier due au néo-libéralisme mondial) politique (crise de la démocratie dans ses fondements) civilisationnel (absence de relève de sens).
Ce n'est pas faux, mais ce n'est ni central ni inéluctable. Il y a des raisons de croire encore à ce monde, aux puissances positives d'innovation, d'invention, de création qui sont toujours présentes, immanentes à notre époque, à l'Occident lui-même.
Mais ces dernières se trouvent présentement étouffées faute de reconnaître, la positivité des puissances de territorialisation. Le combat est avant tout philosophique, ontologique. L'Europe spirituelle doit s'émanciper du traitement dévalorisant qu'elle réserve systématiquement, depuis la Renaissance, au repos, à la territorialisation, à la Terre, en faveur du mouvement du nouveau, de la déterritorialisation.
L'oeuvre de Deleuze, est au centre de ces questions.
La lecture proposée, qui se veut non pas critique, mais en complicité de tension avec elle, dégage les principes philosophiques, orientés vers la Terre, capables de fonder une résistance nouvelle à la dévastation profonde du monde présent.
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