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Une constatation que je peux vérifier, à mon grand regret, à chaque instant : seuls sont heureux ceux qui ne pensent jamais, autrement dit ceux qui ne pensent que le strict minimum nécessaire pour vivre. La vraie pensée ressemble, elle, à un démon qui trouble les sources de la vie, ou bien à une maladie qui en affecte les racines mêmes. Penser à tout moment, se poser des problèmes capitaux à tout bout de champ et éprouver un doute permanent quant à son destin ; être fatigué de vivre, épuisé par ses pensées et par sa propre existence au-delà de toute limite ; laisser derrière soi une traînée de sang et de fumée comme symbole du drame et de la mort de son être - c'est être malheureux au point que le problème de la pensée vous donne envie de vomir et que la réflexion vous apparaît comme une damnation.
Si je me souviens bien, c'est le premier livre d'Emile Cioran publié à l'origine dans sa langue natale. Il y ressasse ce qui deviendront par la suite ses obsessions : la vacuité de l'existence humaine, l'insomnie, la mélancolie... Mais quel régal de goûter cette langue tellement riche (et si bien traduite pour l'occasion), Cioran est l'un de nos meilleurs stylistes bien qu'il n'ait jamais été naturalisé français.
Si on accroche aux idées particulières de l'auteur, alors le livre prend tout sons sens.
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