"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Environ le temps où l'on inaugura le monument de Stendhal dans le jardin du Luxembourg, un mien ami très cher, qui est stendhalien, me demanda si j'aimais comme il fallait, de tout coeur, ce délicieux homme.
« C'est l'homme, lui répondis-je, le moins indifférent qu'on ait jamais rencontré et le plus communicatif ; et je me suis privé d'un grand plaisir eu ne le fréquentant pas assez. Il se montre à nous avec un naturel qui est la plus grande des séductions. Il est toujours vrai, et quand il ment, ce qui lui arrive quelquefois, il le faut bien ; le mensonge est une des constantes nécessités de la vie, sans le mensonge, il n'y aurait au monde ni art, ni beauté, ni amour. Eh bien ! quand il meut, il est vrai encore, naturel et semblable à lui- même : intime, confidentiel et le plus galant homme du monde. Vous voyez que je l'aime. Je l'admire aussi, bien que l'admiration ne s'accorde guère avec l'amitié. L'amitié est familière et veut sourire et s'égayer ; elle va aux visages épanouis, aux coeurs ouverts et se refuse aux âmes sombres et repliées ; on admire Pascal, on ne l'aime pas. On aime Stendhal, et l'on se plaît à le parcourir comme le plus accidenté des esprits."
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