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La jeune Sophie Meureton est troublée. Catherine Sandérac, sa mère qu'elle admire et adore, vient d'être embarquée par le capitaine Maugrart. Accusée du meurtre de son ancien compagnon, Jean Clément. L'homme a été retrouvé assassiné dans les locaux de son entreprise. C'est la femme de ménage qui a découvert le corps au petit matin. Arme du crime : un échantillon de poutrelle d'acier qui a servi à lui fracasser le crâne. Première suspecte, Catherine représente la femme trahie, quittée. En quête de vengeance peut-être. À Maugrart de trouver les faux amis et les vrais ennemis du défunt.
Jean Clément vient d'être assassiné. Son ex-femme, Catherine est arrêtée par le capitaine Maugrart de la police de Lille qui ne sait pas trop quoi penser d'elle, sauf qu'il ne la croit pas coupable mais qu'il est certain qu'elle lui cache des choses importantes pour son enquête. Sophie, la fille de Catherine est choquée par cette arrestation, elle ne peut se l'expliquer.
J'ai lu et bien aimé les deux romans précédents de Michel Bouvier qui sait allier sens du rythme, personnages bien croqués et surtout une belle plume. Du polar littéraire (cf. le très beau Lambersart-sur-Deuil et Le silencieux). Pour ce troisième polar, tout partait très bien. J'y retrouvais cette belle langue qui me plaît et les deux narrateurs aux formes de discours très différentes, ça me plaisait aussi. Quelques descriptions rapides et excellentes "... Mme Chausson, une espèce de grande dinde toujours parée pour Noël, a fait les yeux ronds de celle qui débarque d'un voyage en Chine et n'a répondu que des sottises de mère poule offusquée." (p.21). Le rythme, lent, collait parfaitement aux méthodes du capitaine Maugrart. Et puis au bout d'un moment j'ai décroché, même les belles longues phrases ne m'ont pas retenu.
Je suis désolé M. Bouvier, j'aurais tant aimé retrouvé en ce roman ce que j'avais trouvé dans les autres. Je note de manière positive votre changement de style, dans la continuité, avec un langage plus oral et plus familier pour Sophie, des anglicismes francisés -j'aime beaucoup, ça fait très Queneau- "ticheurte", "djinne", mais cela n'a pas suffit. Néanmoins, malgré cet échec de lecture, je vous relirai avec grand plaisir, du polar littéraire ce n'est pas tous les jours qu'on en a sous la main.
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