Préférant les ricochets d'Amélie Poulain sur le canal Saint-Martin aux jets de pavés dans le quartier latin, ceux qui sont nés après 68 voudraient s'élever par les institutions plutôt que les détruire. Violences, échec scolaire, chômage, mondialisme : la République leur manque. Ce début de siècle marquerait-il une rupture de cette génération avec les valeurs qui ont dominé ces trente dernières années ? Pire, marqués par trois cohabitations, ces jeunes citoyens ne voient plus sur les grands enjeux d'aujourd'hui ce qui sépare nos lofteurs de gauche et de droite. Voilà qui annonce une nation républicaine redevenant furieusement tendance et la ringardisation de ces élites débranchées qui nous bouchent l'horizon depuis plus de trois décennies.
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