"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fantasme ou réalité ? Avec Six Versions, Matt Wesolowski renouvelle le genre du thriller par un dispositif génial. Entre hyper réalisme et fantastique, il joue avec nos nerfs. Chacun se prend pour un détective jusqu'au dénouement final, époustouflant.
2014. Lors d'une soirée glaciale de novembre, dans une petite ville du nord-ouest de l'Angleterre, Arla Macleod tue sa mère, son beau-père et sa soeur cadette à coups de marteau. Le drame inexpliqué est désormais baptisé la Tuerie Macleod.
2018. Internée dans un hôpital psychiatrique, Arla accepte de se confier à Scott King, auteur du célèbre podcast Six Versions.
À mesure que le journaliste interroge ceux qui ont connu Arla dans son adolescence et tente de déterminer sa part de responsabilité dans le massacre, il plonge dans un monde trouble : celui des jeux interdits et mortels ; celui des trolls infestant la Toile ; celui des mystérieux " enfants aux yeux noirs ", qui semblent bien plus réels que dans les fantasmes d'Arla.
Nous retrouvons avec ce second tome l'émission podcast de Scott King "Bienvenue dans Six Versions" pour une nouvelle affaire, la "Tuerie Macleod'.
Arla Macleod interné depuis 20 ans après le familicide de sa mère, sa soeur et de son beau père, à coups de marteau.
Une exploration de la psychologie d'Arla et du déclencheur, une analyse déroutante, envoûtante, addictive et hypnotique.
Une intrigue parallèle à cette tuerie avec un harceleur qui s'en prend à Scott King.
La plume de Matt Wesolowski est vraiment réalise, il y a du suspense, l'écriture est efficace, on se croit dans un véritable true crime. Une lecture haletante jusqu'au révélations finales.
Podcast, réseaux sociaux, témoignage, Famille, Meurtre, Asile, Harcèlement, Secret.
"J'avais affaire à une menace réelle, une menace si tangible que je sentais presque le doigt replié cogner contre mes os. Une voix à l'intérieur de moi me criait de ne pas bouger, de ne pas répondre.
Si seulement je l'avais écoutée."
A l’âge de 21 ans, Arla MacLeod a massacré sa mère, son beau père et sa sœur cadette à coup de marteau, sans fournir la moindre explication cohérente. Reconnue irresponsable de ses actes, elle est internée de façon définitive dans un hôpital sécurisé, sans que personne n’aie jamais obtenu d’explications claires sur ses motivations. Scott King décide de consacrer son nouveau podcast « Six Versions » à cette affaire et obtient de haute lutte une interview par téléphone d’Arla pour son premier épisode. Cette affaire hors du commun, qui suscite les passions, va entrainer Scott King dans les méandres de la schizophrénie ; il n’en sortira pas indemne.
Deuxième volet de l’anthologie « Six Versions », « Le Tuerie MacLeod » est un thriller noir qu’on a bien du mal à ne pas dévorer en quelques heures. Je l’ai lu en 5 jours et encore, j’ai un peu ralentis la cadence car j’avais drôlement du mal à le lâcher par moment. Et puis, je le reconnais, il m’a bien fait flipper ! Dans la forme, on retrouve cette originalité, cette spécificité que j’avais découverte dans « Les Orphelins du Mont Sarclaw ». Un podcast écrit, donc, à base de longues interviews (Scott King en italique, l’interlocuteur en police ordinaire) : six gros chapitres qui nous permettent de cerner petit à petit une vérité, tout en jonglant entre les points de vue, les contradictions, les silences aussi. C’est imparable pour susciter l’intérêt de l’amateur de roman noir, on a l’impression de voir se dessiner une vérité aux contours flous, et l’interview suivante y apporte à la fois de la clarté, mais aussi parfois encore un peu de flou. Ce faux « True Crime » est carrément flippant pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’Arla est psychotique et que sa maladie mentale, jamais réellement détectée et larvée jusqu’à l’âge de 16 ans, a pu prospérer et s’épanouir sur le terrain fertile d’une famille indifférente : mère autoritaire, beau-père hyper religieux, er sœur plus belle, plus épanouie, plus « tout » qui attire la lumière et enfonce son ainée dans l’obscurité. Dans son lycée privé aussi, personne n’a rien vu, personne n’a rien voulu voir. Il fallait une étincelle pour que sa schizophrénie grandisse telle une tumeur, et elle cette étincelle viendra d’un séjour en Cornouailles. Et puis Arla est très attirée par l’occultisme, par les légendes urbaines, par les jeux dangereux qui pullulent sur le Net, elle tente des rituels étranges, et le lecteur finit par se demander si elle n’a pas fait le rituel de trop. Le roman évoque des légendes urbaines que les amateurs de paranormal connaissent bien, comme les Black Eyes Kids, notamment. Ce qui apporte beaucoup de confusions, c’est quand d’autres protagonistes qu’Arla les évoquent à demi-mots, comme s’ils les avaient vu aussi. Si on double tout cela de menaces anonymes que Scott King reçoit de manière de plus en plus inquiétante sur son téléphone, cela donne un roman qui flirte avec le paranormal dans ce qu’il a de plus angoissant et de plus dérangeant. Le tome précédent avait aussi eu son lot de mystère à la frontière du réel, mais ici c’est quasiment central. Difficile de ne pas être à la fois fasciné et angoissé par « La Tuerie MacLeod ». Difficile aussi, après un tel voyage aux confins de la psychose et du paranormal, de ne pas se sentir un peu frustré par le dénouement. Car la réalité de l’affaire MacLeod a bien plus à voir avec la bêtise humaine, les violences sexistes et le trolling sur internet qu’avec des êtres venant d’un monde parallèle ! Sans trop en dire, on souligne quand même que Matt Wesolowski, au travers de son personnage Scott King, jette une lumière crue sur le phénomène des « haters » et cette plaie moderne que constitue le harcèlement numérique. Décidément, cette saga « Six Versions » est prometteuse. Après un premier roman réussi, en voila un deuxième carrément emballant, emballant et… carrément flippant.
Voici le tome 2 de la série de romans écrits par Matt Wesolowski. Il s'agit d'une série de thrillers appelée "Six versions". Chaque livre est conçu sous la forme d'un podcast fictif, présentant six épisodes, chacun racontant une version différente des événements entourant un mystère ou un crime. Scott King est le narrateur principal et un podcasteur charismatique habile, mais aussi énigmatique. Il mène ses enquêtes en interviewant différents protagonistes ou témoins liés à l'événement mystérieux qu'il explore. Il adopte souvent une approche impartiale et cherche à présenter plusieurs perspectives sur les événements, donnant ainsi au lecteur une vision globale et nuancée du mystère. C'est en 2014 en Angleterre qu'une jeune fille prénommée Arla va éliminer un par un les membres de sa famille, son beau-père, sa sœur et enfin sa mère. Elle les massacre à coups de marteau. Ce fait divers est connu sous le nom de la tuerie McLeod. En 2018, on la retrouve internée en hôpital psychiatrique, c'est la que Scott King débute son podcast. Il va ainsi l'interroger ainsi que les personnes qui l'ont connues à l'époque. Bien vite on comprend que l'adolescente vivait un profond mal être à l'école autant que dans sa famille. Seule la musique sombre de son groupe préféré semble lui apporter un peu de réconfort. Les réseaux sociaux, les trolls de la toile, les amitiés toxiques et une pincée de légendes urbaines, cela donne une ambiance effrayante. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Scott King devient également un personnage intriguant en lui-même. Ses motivations pour explorer ces mystères sont complexes et se dévoilent au fil des romans. Les personnages sont attachants et très bien travaillés, un thriller psychologique qui m'a convaincu même si le dénouement ne m'a pas surprise, j'attends beaucoup du tome 3. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/11/25/40087543.html
Dans le cadre d'un podcast, Scott King revisite une tragédie familiale, lors de laquelle Arla Macleod, âgée de 20 ans, a massacré ses parents et sa jeune sœur à coups de marteau. Il donne la parole à six intervenants pour tenter de se rapprocher de la vérité...
Ce récit explore les raisons potentielles qui pourraient expliquer un délire psychotique et les déclencheurs qui auraient pu conduire à un acte criminel irréversible. Le processus est aussi lent que captivant. Les avis convergent vers une analyse familiale stigmatisante et oppressante. =
Le côté fantastique est très présent ici, avec une fascination pour les légendes urbaines et la transgression. On ressent un vif désir de déchiffrer les obsessions et les rêves d'Arla pour les rattacher à une réalité plus tangible.
Parallèlement, le journaliste fait face à des difficultés et aux menaces d'un harceleur mystérieux. L'intrigue est réactive et addictive, subtilement perturbante, avec un suspense constant. Les interviews m'ont personnellement captivé, bien que sans pouvoir me prononcer définitivement sur la vérité.
L'étau se resserre progressivement jusqu'à une fin à la fois choquante et captivante.
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