"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Tout à coup j'ai pensé que la vie était belle. Pas belle comme quelque chose que tu observes dans une vitrine et qui ne t'appartient pas, qui ne t'appartiendra jamais et qui te nargue et te dis "Ce n'est pas pour toi, petit"; belle comme quelque chose de sanglant qui te tombe dessus par hasard, qui t'écorche, mais c'est ça la vie quand tu en es le centre, qu'il se passe quelque chose et que cela t'arrive à toi, tu peux dire alors qu'elle est belle, la vie.» «Si tu passes la rivière, si tu passes la rivière, a dit le père, tu ne remettras plus les pieds dans cette maison». C'est ainsi que commence la poignante histoire de François, jeune paysan naïf et ultra sensible en quête de vérité et de liberté. Prisonnier de son milieu familial rigide et fermé, il passe le plus clair de son temps à garder les cochons auxquels il parle et se confie.
Avec ce premier roman, Geneviève Damas dépeint d'une manière très juste un univers rempli d'humanité, de compassion et de silences.
Après une licence en droit, Geneviève Damas s'est tournée vers différents métiers du théâtre. Comédienne dirigée par les meilleurs metteurs en scène, metteure en scène elle-même, elle a écrit une quinzaine de pièces qui lui ont valu plusieurs prix. Avec Si tu passes la rivière, son premier roman, elle a remporté deux prix littéraires prestigieux: le Prix Rossel 2011 et le Prix des cinq continents 2012.
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