"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Shangai. Années 30. Des images surgissent, des odeurs, des sons affluent. Dans le brouhaha permanent de la rue, se croisent les personnages de La Condition humaine de Malraux. Dans cette cité étonnamment dynamique, où les gangsters tiennent le haut du pavé, les concessions française et internationale attirent les étrangers. Les buildings du Bund côtoient les étroits "lilong", les hommes d'affaires négocient avec leur "alter ego" des sociétés secrètes. Parfois, ils ne font qu'un... Seul le profit cimente cette mosaïque de nationalités, qui brasse autant d'argent que de misère. La ville est à cette époque l'un des lieux les plus libres de Chine : ce "Paris de l'Asie" instruit, divertit, fait s'encanailler les nouvelles élites sociales. Elle est aussi l'un des plus terribles. Loin des néons des cinémas à la mode, des trafics d'opium et des plaisirs interdits, coolies, réfugiés, migrants, tous ces inconnus de l'histoire composent une foule laborieuse. Mais s'agit-il pour autant d'une classe ouvrière prête pour une nouvelle révolution d'Octobre ? Les vagues successives de grèves devaient porter l'utopie prolétarienne. La crise économique et le conflit sino-japonais en ont décidé autrement.
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