Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Parlant de son dernier recueil Sève noire pour voix blanches, Jean-Louis Bernard écrit :
« Mas oscuridad por donde esta el rayo » (« davantage d'obscur là où est le rayon ») écrit Jean de la Croix. Que sont finalement le blanc et le noir ? Tout sauf des contraires. Le premier, sous la « force brisante du regard » (Novalis), finit par ne plus être couleur, mais matière recouvrant les choses. Le second devient l'instrument essentiel du renvoi de la lumière (notion de noir-lumière portée à son extrême par le peintre Soulages).
Et d'ailleurs, toute nuit blanche n'est-elle pas celle où l'on peut fixer le noir en son absolu ?
Blanc et noir, en leur jaillissement héraclitéen, nous aident à côtoyer la totalité des possibles. Finalement si proches (tels présence et absence, mémoire et oubli), ils sont fantassins de la parole poétique, envoyés au sacrifice pour que celle-ci puisse être entendue. Pour que nous puissions réconcilier l'évidence et le mystère.
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